Libreville, 31 Mai (AGP) – Lors de la traditionnelle rencontre avec la presse ce lundi 31 mai, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, est revenu sur la volonté présidentielle d’ouvrir le Gabon à de nouveaux partenaires, et autres groupes d’intérêts économiques tels que le Commonwealth.
Confronté aux exigences de la mondialisation, comme d’autres pays à travers les quatre coins du globe, le Gabon est résolument engagé vers le renforcement de ses relations avec ses partenaires traditionnels. Et même d’ouvrir de nouveaux champs.
Également engagé dans une dynamique qui vise à booster certains secteurs d’activités de l’économie nationale, à même de sortir le pays de sa trop grande dépendance aux énergies fossiles telles que le pétrole, et même les hydrocarbures, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba s’ouvre davantage au monde.
Le cas du Commonwealth, une organisation composée de 54 Etats membres, ayant en commun de nombreux intérêts et d’échanges, établis sur un principe d’égalité à l’exemple de l’économie et le développement. Une famille à qui le Gabon vient d’exprimer sa demande d’adhésion, à l’occasion de la visite de travail au Royaume-Uni, le 27 mai dernier, entre Ali Bongo Ondimba, et le secrétaire général de cette organisation, Patricia Scotland.
Il y a également la rencontre, avec le Prince Charles, laquelle rencontre a porté sur des questions environnementales, climatiques et de biodiversité. En plus, du tête-à-tête, entre le Premier ministre anglais, Boris Johnson, avec qui le numéro un gabonais a également évoqué des questions sur l’environnement et le changement climatique.
La lutte contre le braconnage qui concerne certaines espèces menacées à l’exemple des éléphants et des gorilles, a autant fait l’objet d’une attention toute particulière lors des échanges. Fort de l’expertise gabonaise dans le domaine énergétique, les deux parties ont d’ailleurs convenu de l’éventualité d’une possible mutualisation d’échanges.
Abordant les objectifs de cette mission au Royaume-Uni, le conseiller spécial du chef de l’Etat, Jessye Ella Ekogha, a indiqué qu’ils étaient de trois ordres : asseoir la position du Gabon sur la scène internationale en matière de défense du climat, de l’environnement et de la biodiversité, avancer dans les négociations sur l’adhésion du Gabon au Commonwealth, et renforcer la coopération, notamment sur le plan économique, entre le Gabon et le Royaume-Uni.
Toutefois, il a rappelé que la démarche actuelle du Palais du bord de mer ne vise pas à tourner le dos à ses partenaires traditionnels, mais plutôt d’accroître leur nombre.
«Le but pour le Gabon n’est pas de rejeter, comme j’ai pu l’entendre ou le lire ça ou là, ses anciennes alliances. Non, le but est de les compléter, de les enrichir avec de nouveaux partenariats. Cela s’inscrit dans le mouvement initié par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, durant la dernière décennie qui a vu le Gabon augmenter sensiblement son niveau de coopération avec les pays émergents comme la Chine, l’Inde, la Russie ou encore l’Indonésie», a-t-il fait savoir.
