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Le Gesop s’inquiète du prix de cinq dollars la tonne de carbone pour la réduction des émissions


  5 Septembre      46        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Brazzaville, 05 sept (ACI) – Le Groupe des experts de la société civile (Gesop) et d’autres organisations engagées sur les questions de gouvernance forestière ont fait part de leur inquiété quant au prix de la tonne de carbone fixé à cinq dollars américains entre le Congo et la Banque mondiale (Bm), dans le cadre du programme de réduction des émissions (Erpa).

Au cours d’une conférence de presse, ils ont exprimé cette inquiétude dans une déclaration sur la gouvernance climatique, foncière et forestière en République du Congo, lue récemment à Brazzaville par la chargée du Programme ressources naturelles et droits des communautés forestières à l’Observatoire congolais des droits de l’homme (Ocdh), Mme Nina Kiyindou Yombo.

Pour eux, ce montant est largement insuffisant et peu incitatif pour inverser la tendance de la déforestation en République du Congo. L’objectif de l’Erpa est de pousser les populations à renoncer aux activités qui détruisent les forêts et à les préserver en gagnant de l’argent. A ce sujet, ils ont fait qu’en préservant les forêts, si les populations gagnent moins par rapport à leurs activités traditionnelles, la situation de la dégradation des forêts ne sera pas inversée.

<< Cet avantage comparatif n’est pas en faveur de la séquestration du carbone», a dit le coordonnateur du Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (Fgdh), M. Maixent Fortunin Agnimbat Emeka.

Sur ce, le Gesop et les organisations engagées sur les questions de gouvernance forestière ont pris l’engagement de veiller sur l’effectivité des mécanismes de partage des bénéfices et de gestion des plaintes ainsi que des autres sauvegardes sociales et environnementales au profit des communautés locales et des populations autochtones.

A propos de l’initiative pour le palmier à huile durable en Afrique (Apoï), dans leur déclaration, le Gesop et ses partenaires ont également souhaité l’accélération du processus d’adoption et l’opérationnalisation des directives nationales sur le Clip dans le domaine de l’agro-industrie, sous forme de texte juridique.

En outre, ils ont exigé aux sociétés du secteur de l’agriculture de répondre à l’exigence de durabilité des produits agricoles sur les marchés internationaux et de prendre en compte des sauvegardes environnementales et sociales dans les chaînes de production, de transformation et de logistique.

S’agissant de l’initiative de transparence dans les industries extractives (Itie), ces derniers ont recommandé, entre autres, l’amélioration du système de collecte des revenus issus de l’exploitation forestière; le renforcement de la recevabilité et la transparence du dispositif de gestion des revenus du secteur forestier, ainsi que la finalisation en urgence d’un cadastre forestier ou du moins son opérationnalisation et son actualisation
Sur la lettre d’intention de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), la société civile va se focaliser prioritairement sur les jalons qui correspondent à la période «2022-2024» et qui ont un lien direct avec les droits des communautés locales et des populations autochtones, notamment la gouvernance forestière et la gestion durable des forêts, l’agriculture durable, la promotion du bois énergie durable et des énergies renouvelables. A cela s’ajoutent l’aménagement du territoire, la gouvernance des secteurs mines, les hydrocarbures, les infrastructures et la sécurisation du foncier rural.

Concernant la Contribution déterminée au niveau national (Cdn), le Gesop et ses partenaires ont demandé que son plan d’action tienne compte des acquis de l’Apv/Flegt et des autres processus clé, afin d’optimiser le rôle des forêts dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, et prenne en compte les émissions gérées par les secteurs délaissés avant, et en vue de renforcement la place des femmes et des jeunes dans la mise en œuvre des Cdn. (ACI)

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