Yamoussoukro, 14 nov 2024 (AIP) – Le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a réaffirmé, mercredi 13 novembre 2024 à Yamoussoukro, la volonté du gouvernement de parvenir à une autosuffisance en favorisant une forte production vivrière.
Il s’agit, selon M. Mambé, de mettre en œuvre les instructions du président de la République, Alassane Ouattara, à travers des actions concrètes exprimées en plusieurs points pour le bien-être des Ivoiriens.
Le Premier ministre Beugré Mambé a ajouté que le souhait du chef de l’État est de pourvoir en grande quantité les marchés en produits vivriers et aquacoles, en vue de réduire le coût des produits de première nécessité.
Grâce à la préservation de l’environnement, par une agriculture durable et résiliente, capable de se renouveler chaque année, la Côte d’Ivoire entend « redevenir championne d’Afrique, mais cette fois dans tous les domaines agricoles », a déclaré Robert Beugré Mambé.
Le gouvernement a lancé le projet de développement des chaînes de valeur vivrières (PDC2V), qui, selon le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, « œuvre prioritairement à la création de richesse, à la génération d’emplois, à l’encouragement d’une émulation parmi les acteurs performants, au développement de PME agricoles compétitives, à la structuration du marché des produits vivriers, au renforcement du professionnalisme des acteurs et, surtout, à l’amélioration du financement agricole, qui est resté pendant longtemps une problématique en raison des nombreux risques potentiels ».
En 2023, le programme a permis la remise de chèques à 109 acteurs, dont 41 femmes et 50 jeunes, pour un montant total d’environ cinq milliards de francs CFA, en vue de la mise en œuvre de leurs sous-projets innovants, structurants et transformationnels.
Ce mercredi 13 novembre, 238 bénéficiaires de la deuxième vague ont reçu leurs chèques, d’environ huit milliards de francs CFA.
« Je voudrais vous rassurer qu’un lien est établi entre les projets financés, la commercialisation et la distribution, et même le transport vers les zones de consommation. Tout a été pensé », a déclaré le ministre d’Etat Kouassi Adjoumani.