Catumbela – La ministre de l’Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Teresa Rodrigues Dias, a déclaré mardi, dans la commune de Catumbela, province de Benguela, qu’il existe une grande détermination de la part des autorités pour combattre et minimiser l’impact du travail des enfants dans le pays.
Se confiant à la presse, en marge de la quinzième réunion de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), la responsable a déclaré que le pays, en tant que signataire de la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT), s’emploie, progressivement, à atteindre les résultats souhaités.
« Ce processus implique l’utilisation de sommes importantes, nous avons donc eu recours au soutien de la Présidence de la République », a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, avant d’obtenir des résultats pratiques, il est nécessaire de créer les conditions juridiques pour éradiquer le travail des enfants en Angola, c’est pourquoi une commission multisectorielle a été créée.
« Il fallait voir les enjeux structurants que sont les formations dont nous disposons, au niveau de tous les domaines, des instances qui peuvent travailler dans cette perspective, afin de faire passer à la société et aux mineurs eux-mêmes un message que l’OIT recommande à ses États membres », a-t-elle précisé.
Pour atteindre cet objectif, elle a ajouté, qu’il était nécessaire de travailler sur une structure financière permettant de dispenser des formations à travers le pays.
« Cette année, nous allons aborder les questions plus pratiques de la lutte contre le travail des enfants et ensuite, évidemment, nous analyserons les domaines les plus critiques, avec l’Institut national de l’enfant et d’autres organismes coordonnés par le ministère de l’action sociale, de la famille et de la promotion de la femme », a-t-elle expliqué.
