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LE GOUVERNEMENT ENGAGÉ À ENTREPRENDRE LE DÉMINAGE INTÉGRAL EN CASAMANCE


  20 Avril      32        Politique (25167),

 

Dakar, 20 avr (APS) – Le chef de l’Etat a engagé le gouvernement à entreprendre, sans délai, les actions nécessaires, en vue du déminage intégral de la Casamance, a déclaré mardi, la ministre des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall.

« Notre rencontre, procède des directives du président de la République, Macky Sall, qui nous a engagé à entreprendre, sans délai, les actions nécessaires, en vue du déminage intégral de la Casamance, un objectif essentiel au développement durable de la région de notre pays », a-t-elle dit.

Aïssata Tall Sall s’exprimait lors de la session extraordinaire de la Commission nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnelles.

Selon elle, ces efforts sont d’autant plus urgents que le Sénégal a sollicité et obtenu pour la troisième fois, une extension jusqu’en 2026 du délai lui permettant de mettre en œuvre ses obligations internationales découlant de la Convention d’Ottawa précitée.

La ministre des Affaires étrangères a rappelé que l’ambition de départ du Sénégal était de parvenir à cet objectif, en 2009.

« Vous voyez donc que nous avons accusé du retard. Nul besoin, à ce sujet, de relever que les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes », a déploré Mme Sall.

Elle a indiqué que la commission nationale, en tant que parapluie de la stratégie nationale de l’action antimines, doit « rester mobilisée, en tout temps, au double niveau politique et institutionnel, pour assurer le portage nécessaire de la priorité que constitue le déminage humanitaire ».

« Nous devons donc en effet veiller au suivi régulier de cette Stratégie articulée autour du Centre national d’action antimines au Sénégal (CNAMS) et du Projet d’Assistance à la Lutte antimines en Casamance (PALAC). Car, de notre engagement collectif dépend en grande partie l’efficacité de ces instruments destinés au déminage de la Casamance », a précisé Aïssata Tall Sall.

Elle a ajouté que « plus encore une priorité, car ce déminage constitue l’une des conditions à la mise en œuvre effective du développement durable de la région, pour le bénéfice des populations ».

Les opérations de déminage en Casamance sont à l’arrêt depuis plusieurs années alors que la région reste encore infectée par les mines.

En mars dernier, un véhicule militaire avait sauté sur une mine, au cours d’une patrouille de liaison entre les villages de Bafata et Sikoum dans la région de Ziguinchor, faisant un décès sur le coup et cinq autres blessés.

La zone de Sikoum fait partie des bases rebelles démantelées récemment par l’armée nationale dans le cadre des opérations de sécurisation menées dans cette zone frontalière avec la Guinée Bissau.

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