Abidjan, 06 nov 2024 (AIP) – Le gouvernement ivoirien, par l’intermédiaire du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a réaffirmé son engagement aux côtés de la Société africaine de médecine de laboratoire (ASLM) pour promouvoir la biologie médicale et assurer l’accès à des soins de qualité pour toutes les populations.
Lors de la cérémonie d’ouverture du premier congrès de l’ASLM en Afrique francophone, mardi 5 novembre à Abidjan. le Dr Coulibaly Soltié, représentant le ministre de la Santé, a souligné que le renforcement de la biologie médicale est une priorité pour le gouvernement ivoirien.
Il vise à garantir l’utilisation rationnelle des produits de santé grâce à un réseau de laboratoires fiables et performants.
« Pour améliorer la qualité des services de laboratoire en Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis en place une politique de développement des laboratoires ainsi qu’un plan stratégique national de biologie médicale », a déclaré Dr Soltié, également, directrice de cabinet adjointe du ministère.
Placées sous le thème « Transformer les systèmes de diagnostic en Afrique : exploiter l’innovation et l’assurance qualité pour améliorer l’équité et l’excellence », ces assises rassemblent plus de 300 dirigeants de la santé, décideurs politiques, professionnels de laboratoire, chercheurs, organisations de la société civile et partenaires de l’industrie. Ils se penchent sur les défis et les innovations en matière de diagnostic à travers l’Afrique.
La secrétaire permanente du ministère de la Santé de l’Ouganda, Diana Atwine, a partagé l’expérience de son pays dans le profilage de plusieurs virus d’importance internationale pour la santé publique, notamment le virus de Sudan, le Zika et le VIH/Sida.
Elle a affirmé la volonté de l’Ouganda de partager ces informations pour un bénéfice mutuel entre pays africains. Mme Atwine a également exhorté l’ASLM, l’Africa LabDF et leurs partenaires à accélérer la numérisation des laboratoires africains pour établir une base de données continentale.
Pour le directeur général de l’ASLM, Nqobile Ndlovu, cet événement vise à réunir décideurs politiques, experts de laboratoire, société civile et partenaires de développement pour concevoir des stratégies durables, faisant du diagnostic un pilier essentiel des systèmes de santé résilients en Afrique.
Les participants au congrès, qui se clôture, jeudi 7 novembre, explorent des moyens d’améliorer l’efficacité et l’accessibilité des services de diagnostic en Afrique. Ils s’intéressent également aux technologies émergentes facilitant et accélérant les tests, et discutent des moyens de bâtir des systèmes de diagnostic fiables et durables au service des populations africaines.