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Le Maroc met en exergue à Addis-Abeba la responsabilité opérationnelle améliorée de l’agence de développement de l’Union africaine


  6 Novembre      124        Leadership Africain (162),

 

Rabat, 06/11/2018 (MAP) – Le Maroc s’inscrit positivement dans le processus de transformation institutionnelle avec une responsabilité opérationnelle améliorée de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA), appelée à servir de mécanisme d’aide et d’appui au service de l’intégration africaine sur le plan régional et continental.

Intervenant sur le « mandat de l’agence de développement de l’Union africaine » inscrit à l’ordre du jour de la réunion du Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP), préparatoire du 11ème Sommet extraordinaire sur la réforme institutionnelle de l’union, l’Ambassadeur Mohammed Arrouchi, Représentant Permanent auprès de l’UA et de la CEA, a noté que la nouvelle agence est appelée à coordonner la mise en œuvre des projets de développement communs relevant du plan décennal de l’Agenda 2063.

La nouvelle agence est également appelée à renforcer la capacité des Etats membres et des organismes régionaux à exécuter les programmes prioritaires au niveau du Continent et fournir l’assistance technique pour la mise en œuvre des politiques communes.

A cet égard, le Royaume du Maroc qui encourage cette orientation visant à faire de l’AUDA un mécanisme d’aide et d’appui au service de l’intégration africaine sur le plan régional et continental, estime qu’il est nécessaire d’une part que la nouvelle agence demeure sous le monitoring des Etats membres et de la préserver des divergences politiques, facteurs de blocage par excellence, en limitant son membership aux pays ayant une contribution réelle et concrète sur le développement de notre continent, a souligné M. Arrouchi qui préside la délégation marocaine à cette réunion.

S’agissant des modalités de financement de l’AUDA, le Maroc estime en tant qu’agence de l’UA, il est nécessaire que cette dernière dispose des ressources assurant son autonomie financière, lui permettant de mettre en œuvre son mandat tout en soumettant obligatoirement son budget à l’examen et à l’approbation et au contrôle des Etats membres.

Le Maroc estime que l’AUDA devra avoir comme principale action de contribuer à la trajectoire de développement de l’Afrique, basée sur des programmes globaux de transformation économiques et sociales, par le biais d’actions obéissant à la souplesse, l’agilité et l’aptitude à répondre avec efficacité et efficience aux besoins, a ajouté M. Arrouchi qui a insisté sur l’insertion de l’Education et la Santé dans les thématiques de l’agence.

La tendance actuelle s’oriente vers l’intégration régionale comme nouveaux pôles de croissance régionaux du continent, en oeuvrant à pallier à la fragmentation de ses réseaux d’infrastructures, de renforcer son approvisionnement en énergie, de développer sa stratégie d’industrialisation en profitant pleinement de la compétitivité de ses produits de base.

A cet effet, les instruments d’intégration économique constituent une approche pragmatique qui pourra renforcer l’intégration régionale à instaurer des marchés sous-régionaux connectés où la libre circulation des biens, des services et des personnes peut être facilement assurée, a relevé la Délégation marocaine, soulignant la nécessité de réussir l’ensemble des instruments d’intégration, afin d’en faire un véritable levier de croissance forte et inclusive et in fine aboutir à un Marché Unique Africain tel qu’institué par le traité de la Communauté Economique Africaine (Traité d’Abuja).

En effet, les différents instruments d’intégration économique de par les possibilités d’économie d’échelle qu’ils offrent, aideraient à encourager la transformation aux plans local et régional et le développement de chaînes de valeur industrielles africaines et stimuler la compétitivité et attirer suffisamment d’investissements en Afrique pour une meilleure intégration mondiale.

Le Maroc s’inscrit parfaitement dans les objectifs des différents instruments d’intégration économique et salue les efforts déployés en vue de les concrétiser au profit de l’intégration des économies africaines, et ce, en perspective de l’amélioration du bien-être des populations de notre continent, a souligné la délégation marocaine.

Généralement le Maroc appuie les modalités permettant le renforcement de l’intégration des marchés nationaux respectifs des Etats membres, de manière à mettre en exergue les complémentarités économiques et de stimuler les échanges intra-africains.

Outre l’état des lieux du processus de la réforme institutionnelle de l’Union africaine, en particulier la réforme de la commission de l’UA (structure et portefeuille de l’exécutif de la commission, choix de l’exécutif de la commission, réformes administratives et financières), l’ordre du jour de cette session porte également sur le renforcement du conseil de paix et de sécurité et le financement de l’Union (barème de contribution, régime de sanctions pour non paiement de contribution, fonds de la paix de l’UA).

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