Abidjan, 08 nov 2024 (AIP)- Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, exhorte les cabinets et autres experts indépendants mandatés pour des études sur des programmes d’investissements publics à faire preuve de célérité dans la réalisation de leur mission de concession, dans la droite ligne de la démarche qualité qu’il entend imprimer désormais au guichet unique des évaluations environnementales et sociales, l’Agence nationale de l’environnement (ANDE).
Lors de la remise d’agréments à 44 opérateurs dont 41 bureaux d’évaluation, vendredi 8 novembre 2024, M. Assahoré a déploré les retards accusés par certains qui la plupart du temps sont imputés à l’administration publique.
« Le reproche fondamental qui est fait aujourd’hui à l’ANDE c’est le retard dans la délivrance des études. Nombre de demandeurs ne savent pas que ce retard est en partie imputable aux études que vous menez. A l’occasion de cette cérémonie, je voudrais instamment vous inviter pour que nous fassions tous une introspection, que nous fassions un effort pour que tous ceux qui nous sollicitent soient satisfaits en termes de délai », a-t-il exhorté.
Le ministre de l’Environnement a annoncé une ère nouvelle marquée du sceau de la qualité, au cours de laquelle devra prévaloir le professionnalisme, sous peine de sanction.
« Nous même allons être très regardant sur les délais de délivrance dans l’octroi des prochains agréments. Les opérateurs indépendants ou les cabinets qui ne vont pas travailler avec célérité, nous allons donner des instructions pour que leur agrément ne soit pas renouvelé. J’insiste là-dessus parce qu’il y va de la réputation de mon service qui est l’ANDE, il y va de la réputation de mon ministère », a-t-il averti.
Vis-à-vis de ses collaborateurs, le ministre Assahoré Jacques a exprimé sa volonté de « donner un coup de fouet » à la procédure de délivrance d’agréments de sorte à la rendre « fluide » et « rapide ».
Il a rappelé l’importance des études d’évaluations d’impact et des acteurs à qui l’Etat concède la tâche relativement à sa vision de faire en sorte que les considérations environnementales et sociales soient prises en compte lors de la réalisation de tout projet d’investissement. « C’est une exigence légale et réglementaire », a-t-il souligné.