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Le niet de l’Onep quant au licenciement de six agents à Total Gabon


  1 Août      112        Société (44873),

 

Libreville, 1er Août (AGP) – Pour l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), les six agents de Total Gabon, qui sont menacés de licenciement, n’ont nullement commis de faute lourde telle qu’affirmé par le Directeur des ressources humaines de l’entreprise.

En effet, d’après le Directeur des ressources humaines de Total Gabon, Georges Eric N’Koma, dans une lettre datant du 25 Juillet 2018, référence DRH n°2018-087/GEN/gok, il est reproché aux six (6) employés de l’entreprise pétrolière française, d’avoir pris une part active au mouvement de grève déclenché, le 9 Juillet dernier, par l’Onep, et qui aurait contribué, entre autres, à une perte de production de 3.300 barils entre le 9 et le 10 Juillet dernier.

Pour M. N’Koma, cette participation à la grève, qui a eu des répercutions fâcheuses sur la production de Total Gabon, est une faute lourde punie par la législation gabonaise, notamment les articles 342, 343 et 344 du code du travail.

Une interprétation contestée par le secrétaire général de l’Onep, Sylvain Mayabi Binet, dans un courrier, daté du 30 Juillet 2018, référence ONEP_BN_07/18_364. Pour ce dernier, les articles mentionnés par le Directeur des ressources humaines de Total Gabon, ne s’appliquent qu’en cas de grève illicite.

«Or, les articles combinés 342, 343 et 344 du code du travail évoquent les éventualités de sanctions contre le salarié gréviste dans les cas de grèves illicites », a-t-il déclaré.

Toutefois, explique Sylvain Mayabi Binet, pour faire valoir la faute lourde, Total Gabon aurait dû présenter une ordonnance du juge des référés déclarant illicite la grève de l’Onep du 9 Juillet 2018.

«En l’espèce, de l’arrêt concerté du travail, du 9 Juillet, à la reprise, le 20 Juillet 2018, l’Onep n’a été ni assignée à comparaitre devant une juridiction, ni notifiée d’une ordonnance d’une juridiction compétente ayant statué en la matière», soutient-il.

En revanche, poursuit M. Mayabi Binet, la grève de l’Onep n’étant pas une grève à caractère politique, intervenue en cours de négociation collective, en violation du service minimum, déclenchée sans respect de préavis indiqué aux articles 345 et 353, avec violence, voie de fait, menace, etc., elle ne peut en aucun cas être taxée d’illicite.

En conséquence, conclut-il, «les licenciements envisagés par Total Gabon constituent une violation flagrante du code du travail. C’est pourquoi aucun des six adhérents de l’Onep, actuellement visés par vos licenciements (…) ne s’est présenté à vos convocations, des mardi 31 Juillet et mercredi 1er Août 2018 ».

Cependant, l’Onep menace de reconduire leur mouvement de grève, si d’aventure, les six (6) salariés de Total Gabon venaient à être sanctionnés. «L’Onep conclura à une rupture de dialogue de fait et instruira à ses membres au sein de Total Gabon, de la reconduction de l’arrêt concerté de travail», a-t-il martelé.

 

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