Niamey, 25 Mai (ANP)- Le Niger veut s’octroyer une stratégie nationale de développement du capital humain pour la période 2023-2026. C’est l’objet d’un atelier qui s’est tenu, ce jeudi 25 Mai, sous la présidence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, par ailleurs Président du comité interministériel d’élaboration de ladite stratégie.
Au cours de ces assises, les participants ont validé le document de projet de cette stratégie élaboré par un comité technique.
L’élaboration de « cette stratégie nationale de développement du capital humain fait suite d’abord à l’élaboration de la stratégie régionale du capital humain au niveau de la CEDEAO [communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ndlr]. Et chaque Etat a été instruit pour développer sa propre stratégie (…) s’inspirant de la stratégie globale régionale (…) de la CEDEAO », a expliqué le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou en ouvrant les travaux de l’atelier.
« Il se trouve qu’au Niger, nous sommes suffisamment en avance, dans la mesure où dans la déclaration de politique générale du Gouvernement nous avions déjà défini au niveau de l’axe 3, notre vision de développement de capital humain », s’est réjoui l’autorité nigérienne, ajoutant que cette vision « a également été reprise dans le plan de développement économique et social (PDES), dans lequel l’axe 3 de ce plan également constitue un point particulier d’attention de développement du capital humain ».
Cet atelier s’est donné pour mission de valider un travail fait en amont par le comité technique, à savoir le projet de la stratégie.
Ce comité technique est présidé par le Directeur de cabinet du Premier Ministre Ouhoumoudou, M. Laouali Chaibou.
Intervenant à cette occasion, M. Chaibou a souligné que le « capital humain étant considéré comme une des plus grandes ressources potentielles d’un pays, il constitue le premier des trois axes stratégiques du PDES 202-2026 ».
Selon lui, ce document de projet de la stratégie nationale de développement du capital humain « soumis aujourd’hui à la validation des membres du comité interministériel, des autorités régionales et des membres du comité technique sera ensuite soumis pour adoption en Conseil des Ministres, avant sa transmission à la commission de la CEDEAO ».
Il a précisé en outre que « le développement du capital humain englobe l’éducation et la formation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement, la protection sociale et le genre, l’emploi, la jeunesse, le sport et la culture, la recherche et l’innovation au service de la transformation structurelle de l’économie ».
