Abuja, 20/11/2023 (MAP) – L’Autorité souveraine d’investissement du Nigeria (NSIA) a lancé une initiative de 500 millions de dollars pour stimuler les investissements et accélérer la transition du pays vers des sources d’énergie propres.
Le projet, qui a été lancé en partenariat avec le groupe financier multilatéral, la Société financière internationale (SFI), vise à redéfinir le paysage énergétique du Nigeria.
L’initiative doit faire progresser la transition du pays vers des solutions efficaces sur le plan énergétique, optimiser la productivité et réduire son empreinte carbone dans le contexte des menaces croissantes posées par le changement climatique.
Elle s’assigne également pour objectif d’élargir l’accès à l’énergie, améliorer l’efficacité énergétique et garantir la sécurité énergétique.
S’exprimant lors de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties, le directeur général de la NSIA, Aminu Umar-Sadiq, a déclaré que le projet était une autre initiative importante de l’autorité en matière de durabilité climatique.
M. Umar-Sadiq a ajouté que ce partenariat consolide l’engagement de la NSIA en faveur d’une transition énergétique durable au Nigeria.
« La collaboration entre la NSIA et la SFI est une démonstration claire de l’engagement de la NSIA en faveur d’une transition énergétique durable au Nigeria », a-t-il indiqué, poursuivant qu' »en tant que gardienne des ressources économiques pour les générations actuelles et futures de Nigérians, la lutte contre les risques climatiques fait partie intégrante des objectifs de la NSIA ».
Pour sa part, le directeur régional de la SFI pour l’Afrique, Dan Croft, a fait savoir que « cette solution énergétique innovante réduira les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance à l’égard des combustibles fossiles ».
« La solution énergétique fournira aussi une alimentation électrique fiable pour les usages commerciaux, résidentiels et industriels », a-t-il fait remarquer.
Le projet pilote est situé dans le centre industriel de Tokarawa, dans l’État de Kano, et implique la mise en place d’un système de production et de distribution pour répondre aux demandes énergétiques non satisfaites liées aux activités industrielles, aux entreprises commerciales et aux clients résidentiels dans une zone couvrant environ 9.000 raccordements