Kinshasa, 08 avril 2022 (ACP).- Les préparatifs du nouveau programme bilatéral de coopération entre la RDC et le Royaume de Belgique a été au centre d’un entretien, jeudi à Kinshasa, entre le ministre de la Jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et Cohésion nationale, Yves Bunkulu Zola, et le représentant résident de l’Agence Belge de développement (ENABEL), Philippe Serge Degernier.
Ce programme, qui débute en 2023 pour une durée de 5 ans, vise à contribuer à l’épanouissement socioculturel de la jeunesse, à travers la formation professionnelle et l’entrepreneuriat, dans l’optique de trouver des solutions intersectorielles et interministérielles aux multiples problèmes que connaissent les jeunes congolais.
Il s’agit d’un programme qui vient en aide à la jeunesse congolaise pour la relance de l’économie nationale, par des activités qui seront formulées grâce à la collaboration entre le ministère congolais de la Jeunesse et l’ENABEL. Le budget alloué à la mise en œuvre de ce programme s’élève à plus de 250 millions d’euros, a affirmé le représentant résident de l’ENABEL.
Appui à la jeunesse congolaise
Les deux parties comptent explorer leur synergie pour les différentes activités à entreprendre, tant au niveau central que provincial, en vue de se conformer au principal thème retenu pour l’exécution dudit programme, à savoir : “ L’appui à la population congolaise défavorisée en particulier la jeunesse.“
Dans sa quête de diversification de partenaires, pour appuyer le plan d’action qui concourt à la formation professionnelle, Yves Bunkulu s’est dit confiant sur les objectifs qu’il s’est assignés, le but étant de concrétiser la vision du Président Félix Tshisekedi de créer une classe moyenne, par le biais de l’entrepreneuriat des jeunes.
Le ministre de la Jeunesse a identifié, avec son hôte, trois différentes dimensions pour l’épanouissement socioculturel de la jeunesse. Il s’agit des arts créatif et culturel; des sports et loisir ainsi que du bien être psychosocial.
« L’ENABEL est un élément européen qui renforce l’impact de la Belgique sur le développement international. En tant que centre des connaissances, nous pensons et agissons en termes d’influence stratégique/politique en faveur du développement, » a-t-il fait savoir Philippe Serge Degernier, parlant de sa structure.
