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Le Plan national stratégique de relance du secteur agricole expliqué aux députés nationaux


  25 Novembre      28        Agriculture (4136),

 

Kinshasa, 25 nov.2022(ACP)- Le ministre de l’Agriculture, Désiré Nzinga, a  expliqué mercredi au palais du peuple, le Plan national stratégique de relance du secteur agricole aux députés nationaux membres de la commission Environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable (ETRNDD).

« Le ministère de l’Agriculture a beaucoup de projets, d’ambitions qui sont tributaires des engagements budgétaires. Je suis venu entretenir les élus du peuple sur le Plan national stratégique de relance du secteur agricole. Je me suis exprimé librement et la commission m’a écoutée religieusement avant de formuler des suggestions, de recommandations et des conseils. Au prochain round, je serai à l’aise ».

C’est en ces termes que s’est exprimé le ministre, à l’issue de l’exercice de redevabilité, au cours duquel il  a dressé l’état global du secteur de l’agriculture,  18 mois après sa présence à la tête de ce ministère.

« La vision est que ce secteur a longtemps  soutenu par l’agriculture familiale, des coopératives et ONG. A un moment donné, on a pensé qu’il fallait réorganiser les villages en coopératives et ONG pour encadrer les petits agriculteurs. Mais 100 millions d’habitants ne peuvent être nourris avec un tracteur ou du matériel aratoire, il faut mécaniser l’agriculture », a-t-il soutenu.
« C’est pour ainsi dire qu’on devra évoluer sur deux tableaux : continuer avec cette agriculture familiale et l’agriculture intensive pour renforcer notre économie, notamment avec l’agro-industrie. La RDC, avec 80 millions hectares de terre arable n’a seulement pour vocation de nourrir  son peuple, mais aussi l’Afrique et le monde. Ces deux tableaux nous permettront d’aller vers l’échelle des valeurs », a –t-il affirmé.

De son côté, la 1ère vice-présidente de la commission, Liliane NgoieMany, a fait savoir que la motivation pour la commission c’est de voir se matérialiser la vision du chef de l’Etat « le Peuple d’abord ».

«  Il faut que l’assiette ou le panier de la ménagère soit rempli de manière satisfaisante. », a-t-elle soutenue.

La commission a proposé la mise en place des missions de contrôle du secteur, notamment avec le dernier programme qui a concerné le Tanganyika et le Sud-Kivu pour près de 100 millions USD.

« On doit se rendre sur le terrain pour évaluer l’impact de ces 100 millions sur le terrain en terme de production. », a laissé entendre 1ère Vice-présidente de la commission.

Pour ce faire, il faut aussi renforcer  l’Institut national pour l’Etude et la recherche agronomique (INERA), en vue de développer de la recherche et avoir des semences améliorées.

Il faut également encourager la politique d’octroi des crédits agricoles pour accompagner les agriculteurs. C’est la seule manière de prendre la revanche sur les mines, car il n’y a pas de développement sans agriculture, a –t-elle renchéri.

La commission a fait un constat selon lequel  beaucoup de partenaires accompagnent la RDC dans le secteur agricole, mais à la fin des projets, il n’y a rien de palpable sur le terrain.

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