Abidjan, 26 fév (AIP)- Après sa prise de fonction le 20 janvier, le nouveau préfet de Béoumi, Jules Gouessé, a rencontré, mercredi, la chefferie traditionnelle baoulé et les communautés malinkés vivant à Béoumi pour « sauvegarder » les acquis de paix et de cohésion sociale entre les deux communautés.
La délégation conduite par le préfet s’est d’abord rendue au domicile du chef de canton des Kôdès, Nanan Ago Yao Barthélémy, puis chez l’Iman central, El Hadj Bamo Kéita.
Aux deux chefs de communautés, le préfet a demandé d’œuvrer pour « retrouver définitivement » la paix et la cohésion sociale qui ont été, depuis belle lurette, le socle de l’entente dans le département.
Il a enfin exhorté le chef de canton et les chefs de communautés malinké à se rencontrer régulièrement pour résorber en amont certains différends et a attiré l’attention des éleveurs et agriculteurs sur les nombreux conflits qu’ils occasionnent en ne respectant pas les instructions des autorités administratives.
Il a profité de l’occasion pour demander aux chefs traditionnels et religieux d’appeler leurs communautés respectives à adhérer massivement au recensement de la population et au renouvellement ou à l’établissement des cartes nationales d’identité.
En ce qui concerne le problème sécuritaire, il a appelé les populations à travailler en étroite collaboration avec les agents des forces de sécurité et la gendarmerie pour « neutraliser » les braqueurs et voleurs qui ont commencé à pointer leur nez dans la campagne de l’anacarde.
Les deux communautés visitées par le préfet ont promis de travailler en étroite collaboration avec lui pour le bien-être de la population et pour la paix totale à Béoumi.