Rome, 23 Juil (ANP) – Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou se trouve depuis samedi 22 juillet 2023, à Rome en Italie où il a été accueilli à l’aéroport de Rome par l’Ambassadrice du Niger en Italie Mme Fatimata Cheiffou.
En Italie, le Chef de Gouvernement nigérien va participer ce 23 juillet au Palais de la Farnesina, à la Conférence Internationale sur le développement et la Migration, présidée par le Président du Conseil des ministres, Rt. Hon. Giorgia Meloni.
La Conférence internationale sur le développement et la migration vise à lancer le « Processus Rome », une plate-forme stratégique, globale, inclusive et pluriannuelle pour une action collective de s’attaquer aux causes profondes dans trois grands domaines : l’instabilité et conflits régionaux, y compris la violence terroriste, la radicalisation croissante et les formes associées de criminalité transnationale, en particulier la traite des êtres humain d’autres formes de commerce illicite (en particulier, la drogue).
Les opportunités limitées en matière d’éducation et d’emploi, y compris en matière formation technique/professionnelle et d’autres facteurs clés pour le développement des compétences et du capital humain, étouffant l’investissement et la croissance et entraînant une privation sociale économique des jeunes.
Les migrations et déplacements engendrés par la désertification, ainsi qu’en rais d’investissements insuffisants dans les interventions d’atténuation et d’adaptation.
Les engagements viseront à mobiliser à la fois le secteur privé, les banques multilatérales de développement et les agences des Nations Unies concernées, ainsi que les efforts en cours de l’Union Européenne dans son action dans le domaine de la migration, notamment en intensifiant la coopération avec les Pays d’origine et de transit. La Conférence cherchera aussi à mieux profiter des instruments et programmes financiers existants, en donnant la priorité à la mise à l’échelle de ceux qui ont déjà prouvé leur efficacité.
Sont invités à participer les partenaires touchés par la migration irrégulière (en tant que Pays d’origine, de transit et de destination) et les États désireux de soutenir des projets et des initiatives conformes à la philosophie de la Conférence.
Les Pays conviés sont l’Algérie, Bahreïn, l’Égypte, l’Éthiopie, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Qatar, l’Oman, l’Arabie saoudite, la Tunisie, la Türkiye et Émirats arabes unis.
Des invitations sont également adressées aux organisations internationales et institutions financiers notamment l’Union africaine, la Banque africaine de développement, le Fonds arabe pour le développement économique et social, la Banque européenne d’investissement, la Commission européenne, le Conseil européen, le Parlement européen, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, la Banque islamique de développement, le Fonds monétaire international. Il y a également l’Organisation internationale pour les migrations, le Secrétaire général Nations Unies, Programme des Nations Unies pour le développement, le Haut-Commissariat Nations Unies pour les réfugiés, la Banque mondiale et Programme alimentaire mondial.
À court terme, la Conférence internationale développera une plate-forme pour une approche globale et holistique afin de relever les défis communs de la traite des êtres humains et des flux irréguliers. Ainsi que de l’impact de la hausse des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes sur les déplacés et les réfugiés. Le but est de s’accorder sur des efforts renouvelés pour faciliter les voies de migration légale et atténuer l’impact social et humain de la criminalité transnationale et du changement climatique.
Parallèlement, les Pays et organisations participants s’efforceront d’élaborer un plan quinquennal pour stimuler la croissance, les investissements et le développement durable dans la Région dans les secteurs clés à fort potentiel de croissance d’emploi, ainsi que pour renforcer les compétences et le capital humain par l’éducation et la formation à travers la création de partenariats, avec un accent particulier sur les opportunités d’autonomisation des femmes et des filles.
Les partenariats dans le secteur de l’énergie, en association avec les entreprises concernées, joueront un rôle de premier plan, compte tenu de l’importance stratégique de l’investissement dans la modernisation des infrastructures, également dans le but d’améliorer la résilience climatique par l’atténuation et l’adaptation et d’augmenter le recours aux énergies renouvelables.