Niamey, 1er Mar (ANP)- Le président de l’Assemblée Nationale, Seyni Oumarou a visité, dans l’après-midi du lundi 28 février 2022, le site de de la 7e Edition du Salon Nigérien de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (Sahel Niger 2022) sis au palais du 29 juillet de Niamey.
Le président du parlement est accompagné dans ce déplacement des membres du bureau de l’Assemblée Nationale et des députés membres de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement (CDR/E).
Cette année le thème retenu est ‘’l’Agriculture Nigérienne dans la zone de libre Echange continental Africaine, comment assurer la modernisation des techniques, la compétitivité des chaînes de valeur, l’Entreprenariat des jeunes et des Femmes’’.
Après une visite dans les différents stands, le président du parlement Nigérien, SEYNI Oumarou a déclaré que, ‘’ce que nous venons de voir est très rassurant et très encourageant, et c’est le lieu de remercier le Ministère de l’Agriculture qui a organisé ce Salon de l’Agriculture et l’équipe à qui la tâche a été confiée’’.
‘’Nous avons eu la possibilité de nous rendre compte qu’au Niger nous pouvons nous nourrir de nos produits, ce n’est qu’une question d’organisation’’ a-t-il indiqué.
‘’Ce qui m’a ravi le plus, la dernière fois quand nous avons visité le salon de l’Agriculture, il y’avait une certaine insuffisance qui, à mon avis aujourd’hui ont été corrigées, l’une de ces insuffisances a été surtout la certification’’ a-t-il précisé.
Le président du parlement Nigérien a déclaré que dans les années à venir ‘’nous allons affronter la ZLECAF, pour cela nous avons tout intérêt à avoir de produits de qualité que nous pouvons exporter pour apporter des devises pour notre pays, pour notre économie, et sans cette certification qui atteste que nos produits sont de bonne qualité et qu’ils peuvent être consommés sans danger, il est difficile d’attaquer les marchés à l’étranger’’.
M. SEYNI Oumarou a conclu en encourageant les producteurs, les éleveurs à ‘’aller dans ce sens, d’abord nourrir les populations nigériennes et pour cela les nigériens doivent s’intéresser aux produits que produisent leurs frères du monde rural, plutôt qu’à s’intéresser à ce qui vient de l’extérieur’’.
