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Le Président sud-africain à nouveau devant le Parlement sur l’affaire «Farmgate»


  29 Septembre      25        Politique (25169),

 

Johannesburg, 29/09/2022 -(MAP)- Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, sera de retour, ce jeudi devant le Parlement, pour faire face à une nouvelle série de questions des députés sur la dissimulation présumée du cambriolage qui a eu lieu dans sa ferme Phala Phala, dans le Limpopo.

Lors de la première présentation de Ramaphosa devant les députés concernant l’affaire «Farmgate», il y a un mois, la séance a été interrompue après que les partis d’opposition ont accusé le Président de la République d’avoir éludé de répondre à leurs questions.

Ramaphosa devra ainsi répondre à quatre questions de Vuyo Zungula du Mouvement de transformation africaine (ATM), de Tina Joemat-Pettersson du Congrès national africain (ANC au pouvoir), du chef de l’Alliance démocratique (DA – opposition), John Steenhuisen et du chef des Combattants de la liberté économique (EFF – opposition), Julius Malema.

Il devra également s’expliquer sur des questions en suspens, à savoir l’investissement nécessaire pour achever les centrales électriques de Medupi et de Kusile, la destruction du réseau ferroviaire du pays et la mise en œuvre des recommandations de la Commission judiciaire d’enquête sur la capture de l’État.

Selon une plainte déposée par l’ancien chef du renseignement sud-africain Arthur Fraser, des cambrioleurs s’étaient introduits en février 2020 dans une propriété privée du chef d’État, où ils ont volé des millions de dollars en espèce. La plainte accuse M. Ramaphosa d’avoir dissimulé le cambriolage à la police et l’argent au fisc, d’avoir organisé l’enlèvement et l’interrogatoire des voleurs, puis de les avoir soudoyés pour qu’ils gardent le silence.

Les règles du Parlement sur la révocation d’un Président de la République seront ainsi testées pour la première fois, alors que l’institution législative s’engage dans un processus visant à déterminer si une motion visant à destituer Ramaphosa est justifiée. Les nouvelles règles donnant effet à la révocation du Président en vertu de l’article 89 de la Constitution ont été adoptées en novembre 2018 après que la Cour constitutionnelle a statué en 2017 que l’Assemblée nationale devait mettre en place des procédures pour donner effet à cet article de la Loi suprême.

L’article de la Constitution prévoit que l’Assemblée nationale peut révoquer un Président en raison d’une violation grave de la constitution ou de la loi, d’une faute grave ou d’une incapacité à exercer ses fonctions. Auparavant, ces motions étaient soumises à débat à la Chambre et n’étaient pas traitées différemment de la motion de censure prévue à l’article 102 de la Constitution.

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