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Le privé ivoirien s’engage à collaborer avec l’Etat pour une structuration du secteur agricole


  10 Juin      106        Agriculture (4120), Economie (20804), Finance (1497),

 

Abidjan, 10 juin 2022 (AIP)- Le privé ivoirien s’engage à la collaboration avec l’Etat pour la structuration du secteur agricole en vue de la mise en œuvre des politiques agricoles et alimentaires pour le développement de la filière au profit des populations.

Cet engagement du secteur privé à accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de politiques publiques, adéquates, a été pris, jeudi 09 juin 2022, à Abidjan, lors d’une table-ronde organisée par le Centre d’études prospectives (CEP), sur le thème, « Quelle implication du secteur privé dans le développement des politiques agricoles et alimentaires en Afrique ? ».

Le secteur privé est en voie de devenir la pièce maitresse des économies africaines, portées en majorité par l’agriculture. La collaboration entre le privé et public s’avère donc indispensable pour non seulement, la conception et la mise en application de politiques publiques favorisant le développement du secteur agricole, mais aussi assurer le suivi- évaluation de ces politiques par ces deux entités.

En Côte d’Ivoire, l’agriculture représente 22% du PIB, 50% des exportations et environ quatre millions d’emplois. Cependant environ 68% des travailleurs dans ce secteur sont des analphabètes, fait-on savoir.

Ainsi pour contribuer à son développement du secteur agricole en le rendant plus attractif et en assurant un plus grand retour d’investissement et d’éducation, les experts nationaux et internationaux, qui ont participé à cette table-ronde de haut niveau, ont proposé une nouvelle orientation du secteur agricole en Côte d’Ivoire et par ricochet en Afrique.

Outre une meilleure structuration du secteur, ils ont recommandé la décentralisation de l’investissement concernant la politique agricole de l’Etat pour plus d’implication et d’impact des collectivités territoriales dans le secteur.

Ces experts ont également suggéré le développement de l’agriculture par l’utilisation de nouvelles technologies tout en respectant l’environnement, l’accès au foncier, aux intrants et au financement adéquat afin d’établir la confiance entre le secteur privé et les communautés locales.

Comme outil de financement de projets, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) qui offre des ressources hors dons pour le secteur privé, et finance actuellement les projets d’agriculture sobre en carbone. La Côte d’Ivoire a, à ce jour, bénéficié de 993,2 milliards FCFA de financement du FEM.

Aussi, ont-ils souhaité entre-autre, un investissement dans une agriculture diversifiée, dans la promotion de l’industrie écologique par la création de petites unités de transformation, la consommation des produits locaux, plus de transparence dans la filière agricole pour une traçabilité de la production, en plus de la formation des paysans, la formation aux métiers de l’agro-industrie et de la maintenance industrielle.

Ces reformes stratégiques sont nécessaires au secteur agricole afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et la sécurité dans l’alimentation, ont-ils souligné.

Selon la FAO, chaque année, la Côte d’Ivoire dépense 400 milliards FCFA, en importation, pour chacune des filières du riz et du tilapia. Toutefois, le pays est autosuffisant sur la filière de volaille à 80%.

« L’agriculture est un outil de souveraineté », a déclaré le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Zoro Bi Ballo Epiphane, saluant « la réflexion sur le secteur agricole, qui constitue une des déclinations de la COP 15 ».

Les recommandations de cette table-ronde à laquelle a pris part à l’ouverture le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, membre fondateur du CEP, feront l’objet de réflexion au sein du patronat ivoirien.

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