Diourbel, 10 sept (APS) – Le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux, agri-preneurs- ’’Tekki Ndawni’’ veut apporter sa contribution à la problématique de l’employabilité des jeunes du monde rural à travers une formation et un accès aux financements, a déclaré jeudi à Diourbel, Massamba Diop, son coordonnateur national.
’’Le projet veut apporter une contribution pour résoudre ou réduire l’influence de toutes ces contraintes que rencontrent les jeunes dans l’entreprenariat. L’offre que nous avons, c’est exclusivement pour les jeunes de 15 à 35 ans et pour les jeunes ruraux’’, a-t-il dit.
M. Diop s’exprimait au cours d’un atelier de lancement du projet agri-jeunes-Tekki Ndawni étalé sur une durée de 6 ans (2019-2025).
Ce projet a été financé à hauteur de 54 milliards FCFA dont une contribution de 30, 079 milliards du FIDA, 6, 230 milliards de la BAD, 4,181 milliards de l’état du Sénégal, 3, 448 milliards des bénéficiaires et un financement additionnel de 10,163 milliards FCFA.
Le projet sera mis en oeuvre dans huit région à savoir Thiès, Louga, Diourbel, Kaffrine, Kaolack, Factik, Ziguinchor et Sédhiou.
’’Le projet intervient sur 8 régions et on a une cagnotte et je crois qu’il appartient à la jeunesse rurale de Diourbel, des autorités en relation avec les élus de faire en sorte que la jeunesse ait une bonne part’’, a dit le coordonnateur.
50% des bénéficiaires seront des femmes sur la base d’un système de quota.
’’C’est une obligation pour nous de respecter ce quota mais il n’y aura pas de part par région’’, a précisé le coordonnateur du projet.
Agri-preneurs-Tekki Ndawni prend en charge la formation des jeunes qui manquent de qualification. Il les accompagne également en matière de conception de projets et de financement.
Pour Baboucar Moundor Ngom, adjoint au gouverneur de la région de Diourbel, ce projet ’’s’inscrit dans une dynamique déjà tracée par les plus hautes autorités à savoir lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités mais également renforcer l’employabilité des jeunes’’.
’’C’est un projet d’intérêt général parce qu’investir au niveau des jeunes ruraux permettra de résorber des problèmes de l’exode rural, l’émigration clandestine, réduire les disparités entre zones urbaines et rurales’’, a-t-il fait savoir.