Kinshasa, 17 novembre 2024 (ACP).- Le projet d’extension de la ville de Kinshasa, en République du Congo, dans sa partie Est, a été expliqué samedi, dans un exposé fait à la clôture du forum débat africain de l’intelligence économique (Daie) organisé dans la commune de Gombe (Nord de la capitale congolaise).
«Je suis satisfait de contribuer à ce débat sur l’intelligence économique. Je veux exposer sur le projet d’extension de la ville de Kinshasa. C’est un projet qui demande de pouvoir accorder énormément des données afin de répondre à un problème qui se pose pour le moment dans la ville de Kinshasa », a déclaré Didier Kyony, coordonnateur adjoint du Comité stratégique de la supervision de l’extension de la ville de Kinshasa.
« La ville de Kinshasa est congestionnée. Il y a notamment des problèmes d’embouteillages, d’inondations, de surpeuplement (…). L’une des solutions, c’est ce projet d’extension de Kinshasa dans sa partie Est. Ce projet d’extension (…) se tiendra entre 35 milles à 50 milles hectares dans la commune de Maluku et qui va comporter plusieurs espaces à l’intérieur de ce projet », a-t-il ajouté.
A l’en croire, la superficie d’extension de Kinshasa va comporter des espaces industriel, urbain, de logement, agro-pastoral et le tout avec des voies d’accès multimodales, voies d’accès par la route, voie d’accès fluvial et ferroviaire.
Filtrage des investissements étrangers pour permettre la croissance des recettes
« Nous ne devons pas être naïfs parce que les autres les font correctement comme aux Etats-Unis, partout dans le monde voire même dans d’autres pays africains. Ces enjeux stratégiques de filtrage des investissements permettront au Congo d’avoir une croissance des recettes, mais aussi en matière des formations sur les potentiels du Congo », a fait savoir Loukman Konaté, commissaire général du débat africain.
Selon lui, la RDC est un pays avec des potentialités immenses et quasi infinies qui permettent d’avancer sur les questions d’enjeux stratégiques au niveau mondial et aussi en matière des forêts, de population.
« Il faut programmer pour apporter des solutions aux problématiques du pays, aux questions financières, de la jeunesse pour qu’on lui accorde de l’espace », a indiqué M. Konaté.
Ces interventions ont été faites à la clôture de la troisième édition du débat africain de l’intelligence économique (Daie) tenue du 15 au 16 novembre 2024 au Cercle de Kinshasa. Elle a été organisée par l’Institut africain de la réflexion stratégique sous le thème : « L’intelligence économique au cœur des défis stratégiques de la République démocratique du Congo ».