Dakar, 31 jan (APS) – Le projet de développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal (DRIARS) va privilégier une approche de proximité pour plus de célérité dans le traitement des dossiers, a déclaré jeudi, son coordonnateur, Cheikh Oumar Ndiaye.
« Il y a un nécessaire effort de célérité à faire dans ce processus de construction et d’érection des infrastructures pour que les choses puissent arriver à temps au niveau des populations bénéficiaires », a-t-il dit lors de la quatrième réunion du comité de pilotage du projet DRIARS.
M. Ndiaye a estimé qu’il faut renforcer la gestion de proximité pour que les dossiers puissent parvenir à temps et que les réalisations soient faites dans les délais.
« Nous constatons que c’est un besoin réel des populations ciblées par ce projet de voir des infrastructures réalisées, notamment des activités en cascade qui se déroulent de manière répétitive », a-t-il ajouté.
Parmi ces activités, il a cité « la production de semences de pré base avec l’appui de l’ISRA en emblavant près de 19 hectares en 2017 ». Selon lui, en 2018, la démultiplication leur a permis d’emblaver 235 hectares, soulignant que cette activité a un circuit technique normé avec plusieurs intervenants.
L’ISRA produit les semences de pré base qui sont certifiées par la direction de l’agriculture. Après, cette étape, ces semences sont mises à la disposition des démultiplicateurs, a-t-il fait savoir « Nous avons mis des géniteurs de race pure à la disposition des communautés avec des contrats de production. Aujourd’hui, nous avons les premières naissances à travers ce processus », a expliqué le coordonnateur du projet DRIARS.
Néanmoins, a-t-il fait observer, « des contraintes relevées font que pour cette année, des corrections seront apportées pour avoir des résultats beaucoup plus importants ». Le projet DRIARS intervient dans les régions de Fatick, Matam, Saint Louis, Tambacounda et Ziguinchor.
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