Songon, 11 nov 2024 (AIP)- La première édition du salon des plantes d’Afrique a attiré des milliers de passionnés botanique à la bibliothèque nationale d’Abidjan, selon le bilan dressé le samedi 9 novembre 2024, par son commissaire général, Ibrahim Ouattara.
Durant cinq jours précisément du mardi 05 au samedi 09 novembre 2024, la biodiversité africaine a été célébrée grâce à l’association pour les plantes d’Afrique.
Cet événement a été l’occasion de mettre en lumière la richesse du patrimoine végétal africain, souvent méconnu. Des expositions photos, des ateliers, des conférences et des démonstrations ont permis au public de découvrir les nombreuses vertus des plantes locales, leurs utilisations traditionnelles et leurs potentiels en matière de médecine, de cosmétique et d’alimentation.
Les organisateurs se félicitent du succès de cette première édition. « Nous avons été agréablement surpris par l’engouement du public », a déclaré son commissaire général, Ibrahim Ouattara.
Il a invité par la même occasion les partenaires techniques et financiers à les rejoindre pour l’organisation de la deuxième édition du Salon des plantes d’Afrique prévue en 2026. ” Investir dans les plantes, c’est le gage de la suivie de l’humanité et la prospérité de nos affaires industrielles et commerciales”, a ajouté M. Ouattara.
Les exposants en provenance de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Bénin et du Cameroun, ont souligné l’intérêt des échanges avec le public et les opportunités de développement qui se sont ouvertes à eux grâce à ce salon. De nombreux partenariats ont été noués, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations et à de futurs projets.
Ils ont reçu chacun des certificats des participations au différents exposants.
Le continent africain compte de nombreuses espèces indigènes de plantes dont l’importance est vitale à plus d’un titre. Il y a entre autres le Néré (Parkia biglobosa), l’amvout (Trichoscypha abut), l’arbre de l’apki (Ricinodendron heudoletii), le manketti ou mongongo (Schinziophyton rautanenii), la karité (Butyrospermum parkii), le soubgan (Lippia multiflora), le baobab (Adansonia digitata) et bien d’autres.
Sauvages ou peu domestiquées, ces plantes sont utilisées par les populations locales et même d’ailleurs, à des fins alimentaires, nutritionnelles, thérapeutiques, économiques et culturelles qui laissent entrevoir d’importantes perspectives de développement.