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LE SÉNÉGAL VA ENCORE BÉNÉFICIER DE LA PARM, UN OUTIL DE CONTRÔLE DES RISQUES AGRICOLES


  14 Décembre      67        Agriculture (4138),

 

Dakar, 14 déc (APS) – Les résultats obtenus par le Sénégal dans le cadre de la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) vont permettre au pays de bénéficier d’une deuxième phase de ladite initiative pour la période 2021-2024, a assuré, mardi, à Dakar, un conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

‘’Le but de cette nouvelle phase est de concevoir des projets et programmes en gestion des risques agricoles [conformes] aux priorités du gouvernement, avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, à partir des outils et des études de faisabilité de la première phase’’, a expliqué Lamine Dia.

S’exprimant à l’ouverture d’une réunion consacrée à la PARM, il a dit qu’en raison des résultats ‘’fort intéressants’’ obtenus durant la première phase, le Sénégal a été choisi pour bénéficier de la deuxième phase.

La Plateforme pour la gestion des risques agricoles est une initiative conjointe du G8 et du G20, financée par l’Union européenne, l’Agence française de développement, la Coopération italienne et le FIDA. Elle fournit une assistance technique aux gouvernements.

‘’Dans cette nouvelle phase, la première étape est de renforcer les connaissances générales des partenaires nationaux sur les risques agricoles et la gestion des risques’’, a précisé Lamine Dia.

Au Sénégal, les risques agricoles constituent ‘’un frein pour l’atteinte des objectifs de nos politiques agricoles’’, et les agriculteurs sont exposés à des risques liés aux effets du climat, aux maladies phytosanitaires, aux insectes ravageurs et à la forte teneur en sel d’une partie de ses terres, a rappelé M. Dia.

Selon lui, la première phase de la PARM, exécutée de 2015 à 2019, a permis de faire des études d’évaluation des risques des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche.

Selon la représentant de la PARM au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Sokhna Mbaye Diop, la réunion de ce mardi est l’occasion de ‘’discuter des outils et stratégies’’ de contrôle des risques agricoles, ‘’avec une approche holistique, au-delà d’une intervention humanitaire en cas de catastrophe’’.

Il s’agit aussi de ‘’faciliter les échanges d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des risques agricoles’’, a-t-elle ajouté.

Selon le représentant en Afrique de l’Ouest du Fonds international de développement agricole (FIDA), Benoit Thierry, le ‘’diagnostic’’ de la première phase de la PARM ‘’est très intéressant’’.

Les paysans connaissent les variations pluviométriques et des changements climatiques qui exacerbent les risques agricoles, a-t-il rappelé.

‘’Les risques sont à gérer de manière productive, avec des actions concrètes, qui facilitent la vie des producteurs et leur permettent de mieux vendre leurs produits’’, a souligné Benoit Thierry.

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