Kinshasa, 16 Oct. 2018(ACP)- La coordonnatrice de l’ONG « Femme en action », dans la commune de Ngaba, Béatrice Mokili a affirmé lors d’un entretien mercredi avec l’ACP que « les adolescents ne deviennent pas des citoyens actifs et responsables du jour au lendemain », il leur faut un encadrement dans la durée.
La coordinatrice a plaidé pour qu’il soit mis à leur disposition des moyens devant leur permettre d’apprendre notamment des notions relatives à la citoyenneté et- de mettre ces préceptes en pratique dans leur vécu quotidien. « Ils ont grandement besoin de ces notions lors de leur passage à l’âge adulte reconnu comme l’un des quatre principes directeurs de la convention relative aux droits de l’enfant », a-t-elle dit .
Mme Mokili Il y a lieu de noter qu’exprimer librement ses opinions sur tous les sujets l concernant soi-même est l’un des droits reconnus aux enfants. Ce droit demeure une composante vitale de la survie des enfants, et cela passe inexorablement par l’éducation.
Des nombreuses pratiques et attitudes traditionnelles ainsi que des obstacles économiques continuent d’empêcher la prise en compte de ce droit comme il devrait être appliqué, a dit Mme Mokili.
Par ailleurs, elle a fait remarquer que ce droit n’est pas non plus suffisamment accordé aux jeunes qui ont des difficultés à s’exprimer, notamment les filles, les adolescents affectés psychologiquement.
A travers un véritable engagement civique, les jeunes gens peuvent découvrir leurs droits, explorer la variété des relations sociales et se préparer à devenir de futurs citoyens actifs en apportant leur énergie, leur enthousiasme et de nouvelles perspectives pour le développement de leurs communautés, a conclu Mme Béatrice.
ACP/Mwata/Tshib’s/MNO