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LES AGENTS DE LA FORCE DE L’ORDRE SENSIBILISÉS SUR LES QUESTIONS D’APATRIDIE


  20 Juin      36        Droits de l'Homme (668),

 

BRAZZAVILLE, 20 JUIN (ACI) – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a édifié, le 19 juin à Brazzaville, les agents de l’ordre (Police et Gendarmerie) sur l’apatridie et les documents justificatifs de nationalité, pour améliorer leur communication et leur traitement lors des contrôles.

L’apatridie est l’état d’un individu qu’aucun Etat ne reconnaît comme étant son ressortissant par application de sa législation, a souligné l’administrateur national de protection au Hcr, M. Quentin Geodefroid Banga, qui a longuement expliqué les causes et les conséquences de ce phénomène touchant 10 millions de personnes au monde, selon cette agence onusienne.

«Il a été constaté dans la pratique que certains agents de l’ordre méconnaissent et détruisent, lors des contrôles, les justificatifs de nationalité régulièrement émis par la Dacs», a-t-il fait savoir, justifiant ainsi l’atelier de formation sur l’apatridie de ces agents de l’ordre qui évoluent dans la documentation et l’identification, ainsi que de ceux qui procèdent au contrôle des étrangers sur le territoire congolais.

La destruction de ces documents expose inévitablement les détenteurs aux risques d’apatridie, a dit M. Banga, précisant que la délivrance des documents justificatifs de nationalité aux personnes qui en ont le droit fait partie des engagements pris par le Congo dans le cadre de la lutte contre l’apatridie (engagement 8 de la Déclaration de Brazzaville-Cirgl).

A cet effet, il a souligné que la question d’apatridie ne doit pas seulement se limiter à l’aspect juridique, mais doit être gérée avec beaucoup d’attention pour éviter toute situation d’insécurité.

Les résultats partiels du recensement à vocation d’état civil, pour identifier le nombre d’apatrides dans le pays, lancé le 15 juillet 2018, donnent plus de 150.000 personnes dépourvues d’actes de naissance, a-t-on appris.

Après des échanges fructueux entre les deux parties, les participants, qui ont posé le diagnostic, ont justifié leur attitude devant les justificatifs de nationalité régulièrement émis par la Dacs par le manque d’information.
Le Congo, qui dispose déjà de son plan d’action national d’éradication de l’apatridie, est en train de tout mettre en place afin d’adhérer aux conventions des Nations-Unies sur la lutte contre l’apatridie, à savoir celles de 1954 et de 1961.

En dehors de la protection des réfugiés, le Hcr a reçu le mandat de prévenir l’apatridie. Depuis quelques années, il a lancé une campagne mondiale pour éradiquer ce phénomène d’ici 2024. Cette campagne est dénommée ‘’Ibelong’’, a-t-on rappelé.

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