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Les Congolais exhortés à explorer d’autres manières pour protéger la terre


  5 Juin      45        Environnement/Eaux/Forêts (6448),

 

Brazzaville, 05 Juin (ACI) – La ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault, a invité, le 4 juin à Brazzaville, les Congolais à s’engager à protéger l’environnement et à ne plus détruire les conditions d’habitabilité de la «maison commune» qu’est la terre, mais d’explorer d’autres manières d’être au monde pour la génération actuelle et pour les générations futures.

Dans un message publié à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année, elle a souligné l’urgence d’agir pour la préservation de l’environnement. (…) «Agir, c’est d’abord prendre ensemble conscience que la terre ne nous appartient pas, mais qu’au contraire nous lui appartenons et nous en dépendons», a-t-elle déclaré, précisant qu’ «agir, c’est aussi prendre ensemble l’engagement de ne plus détruire les conditions d’habitabilité de notre maison commune».

Pour elle, préserver et restaurer les écosystèmes n’est pas un luxe. C’est une nécessité pour la survie de tous, car la santé de tous dépend de celle de l’environnement. Elle a exhorté «chacune et chacun, à faire sa part, si minime soit-elle, pour la défense de l’environnement et pour inspirer les autres à nous imiter», citant en exemple le colibri de la fable, qui ramène dans son bec quelques gouttelettes d’eau pour éteindre un incendie de forêts.

A l’occasion de cette journée, elle a rappelé l’invite faite par le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, dans son discours d’investiture du 16 avril dernier, stipulant que «la protection de l’environnement concerne aussi chaque Congolaise et chaque Congolais. Elle commence même par là, par la façon dont nous participons à la propreté de nos villes sans tout attendre de l’État, dont nous traitons nos déchets ménagers et nos véhicules polluants, par la façon dont nous respectons la pureté de nos rivières et l’intégrité de nos sols».

Aussi, elle s’est prononcée pour la nécessité d’instaurer une approche participative incluant non seulement les administrations, l’éducation nationale, la société civile, les médias et la jeunesse, mais aussi les partenariats public-privé pour la création d’emplois verts et durables, surtout dans ce monde où l’altruisme des États a pour limites les intérêts de chacun, (…).

A en croire Mme Soudan-Nonault, préserver l’environnement est aussi favoriser la création de milliers de nouveaux emplois verts au bénéfice des plus vulnérables. «Tant il est vrai que ce sont les plus démunis qui souffrent le plus des dérèglements climatiques, tant il est vrai aussi qu’il n’y aura pas de justice sociale sans justice environnementale», a-t-elle ajouté.

Ainsi, elle a souligné la nécessité d’une inclusion dans tous les projets de développement de la dimension verte et sociale ainsi que de l’Objectif de développement durable, car c’est la condition incontournable de succès pour tous les pays désireux d’attirer des investisseurs internationaux ou de lancer des emprunts obligataires.

Depuis le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 au Brésil, soit près de 30 ans après, le Président Sassou-N’Guesso se bat pour faire comprendre aux partenaires l’enjeu mondial du Bassin du Congo.

«Il n’est pas normal, en effet, que la plupart des mécanismes financiers internationaux favorisent toujours les pays à fort taux de déforestation, alors que les bons élèves du Bassin du Congo, comme nous le sommes, n’y ont presque pas accès. Il n’est pas normal, alors que nous émettons très peu de gaz à effet de serre et que nous participons à son absorption, nos efforts ne soient ni valorisés, ni récompensés à leur juste mesure», a conclu Mme Soudan-Nonault.

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