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Les experts du CNRA lance l’étude-pilote de l’intégration culture-élevage


  3 Février      47        Science (576), Technologie (1026),

 

Gagnoa, 03 fev 2023 (AIP)- Une quinzaine d’experts du Centre national de recherche agronomique (CNRA) ont lancé, jeudi 02 février 2023 depuis Gagnoa, le projet KAFACI de l’étude-pilote de l’intégration culture-élevage à partir l’optimisation de la productivité du système culture-élevage en Afrique, avec l’utilisation appropriée des légumineuses fixatrices d’azote et du fumier de bétail.

Le projet vise à faire un état des lieux de l’utilisation des légumineuses (plantes qui produisent des graines comestibles, comme l’arachide, le soja, haricot) fixatrices d’azote et du fumier de bétail dans la fertilisation des cultures en vue du développement d’un projet à plus grande échelle, a indiqué le directeur régional du CNRA du Gôh, Dr N’Guessan Kouamé François.

Selon le coordonnateur du projet, Dr Ernest Depieu, chef du programme du système agraire et développement durable, à la station CNRA de Gagnoa, le constat révèle qu’en Afrique Subsaharienne, l’utilisation des engrais chimiques est très faible, avec 17 kg à l’hectare, contre la moyenne au niveau mondial qui est de 135 kg/hectare.

Dr Depieu a confié que ce type d’engrais n’étant pas accessible aux producteurs, du fait de son coût élevé, mais aussi, de la disponibilité lors des saisons culturales, il faut aider les producteurs à fertiliser leurs sols, avec d’autres alternatives.

L‘option retenue par le projet est l’utilisation des déjections des animaux, pour en faire du fumier pour les sols, mais aussi, l’utilisation des légumineuses, qui sont des plantes fixatrices d’azote et qui permettent d’enrichir le sol.

Il a expliqué que le projet consiste à voir comment intégrer la production agricole et l’élevage, afin que l’on puisse avoir à travers l’élevage, des éléments fertilisants, tels que les déjections d’animaux, (fientes de poulets, volailles, ou bouses de vaches), pour en faire soit du compostage, soit des fumiers qui vont être répandus dans les champs.

L’autre aspect de l’étude-pilote, aux dires du coordonnateur du programme, est la rotation des cultures avec des légumineuses. Il s’agit ici, a-t-il dit, de planter une graine comestible qui aura eu le temps d’enrichir le sol, suivi la saison suivante d’une autre culture, soit le maïs, ou le riz.

Le paysan n’ayant pas toujours les moyens d’acquérir facilement de l’engrais chimique, il faut lui donner des « opportunités et alternatives », a fait remarquer le chef du programme, qui rapporte que l’agriculteur produit une légumineuse comme l’haricot ou le soja qui peut être consommé, ou vendu.

« Aujourd’hui, c’est de montrer comment on va intégrer ces systèmes afin que les paysans en profitent au maximum », a déclaré Dr Depieu à propos de l’efficacité de cette méthode.

Pour la CNRA, l’objectif est « maintenant » de chercher à combiner l’élevage et la culture, afin que le paysan puisse en profiter au maximum. Les expérimentations terrain ont eu lieu dans deux régions au Nord de la Côte d’Ivoire, la zone où l’élevage se pratique le plus, note-t-on.

Les départements de Boundiali (région de la Bagoué) et de Ouangolodougou, (région du Tchologo), constituent sont les deux portes d’entrée de la Côte d’Ivoire pour les éleveurs de bétail en provenance du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.

Pour cette étude, il s’agit d’élaborer un projet qui va être exécuté au plan national, vu que les légumineuses ne sont utilisables qu’au Nord du pays alors qu’elles peuvent aussi être utilisées au Sud.

Les experts sont venus de plusieurs localités du Nord de la Côte d’Ivoire, dont Niéllé et Kouto, pour se retrouver la ville de Gagnoa qui administre et coordonne le projet.

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