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Les fonctionnaires instruits sur les signes courants des IST


  12 Novembre      59        Santé (15315),

 

Abidjan, 12 nov 2022 (AIP)- Les fonctionnaires membres du comité sectoriel de lutte contre les IST, le VIH et le SIDA du ministère de la Fonction publique ont été instruits sur les signes courants des infections sexuellement transmissibles (IST) selon les sexes, lors d’un atelier de renforcement des capacités des points focaux dudit comité organisé vendredi 11 novembre 2022, à Abidjan-Cocody.

La formation a été assurée par l’assistante sociale du Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS), Mariam Diarrassouba, qui a expliqué les manifestations des IST chez l’homme et chez la femme.

« Les démangeaisons au bout du sexe, du méat urinaire et de l’urètre, la sensation de brûlure en urinant, l’écoulement plus ou moins abondant de pus au méat (pus dans le caleçon), légers picotements du méat urinaire (brûlure en urinant), une plaie douloureuse ou indolore sur le gland ou sur le corps de la verge (plaie sur le sexe), bouton dur ou mou, douloureux ou indolore situé entre la cuisse et les parties génitales. Ce sont entre autres, les signes courants chez l’homme », a cité Mme Diarrassouba.

Au niveau de la femme, elle a souligné que les douleurs au bas ventre, l’écoulement vaginal (pertes blanches nauséabondes), les démangeaisons discrètes de l’orifice vaginal, l’apparition d’une goutte de pus au bout du sexe, des légers picotements du méat urinaire, brûlure en urinant, la tuméfaction de la vulve surtout des grandes lèvres, une enflure au niveau du sexe et une ulcération vaginale (plaie sur le sexe) provoquant des douleurs lors des rapports sexuels, sont des signes alertant de la présence des IST.

Selon l’assistante sociale au PNLS, les facteurs de risques et de propagations des IST sont la pauvreté, la guerre, le déplacement des populations, les professions entraînant les déplacements et l’ignorance des IST.

Au titre des moyens de prévention contre les IST, elle recommande l’abstinence, les rapports sexuels qu’avec un(e) seul(e) partenaire, la fidélité à son partenaire, l’utilisation systématique et correcte du préservatif pour chaque rapport sexuel à risque. En plus de cela, il faut faire son test de dépistage du VIH et respecter les consultations prénatales.

«En cas de détection d’IST, il faut arrêter tout rapport sexuel, éviter l’automédication, consulter immédiatement un agent de santé, arrêter d’avoir des rapports sexuels pendant le traitement médical ainsi que la consommation d’alcool. Enfin, il faut faire systématiquement son test de dépistage du VIH », a conseillé Mme Diarrassouba.

A l’ouverture, la coordinatrice du comité sectoriel de lutte contre les IST, le VIH et le SIDA du ministère de la Fonction publique, Traoré Diarassouba Matindjé, pour sa part, a demandé aux animateurs des cellules focales de son ministère de participer activement à la formation pour qu’au sortir de l’atelier, ils soient capables d’expliquer les moyens de préventions des IST et du VIH et de faire la promotion du dépistage volontaire des IST et du VIH.

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