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LES GÉNÉRAUX CHEIKH WADE ET JOSEPH MAMADOU DIOP FAITS CHEVALIERS DE LA LÉGION D’HONNEUR


  12 Novembre      887        Securité (2994),

 

Dakar, 11 nov (APS) – Le général de brigade aérien, chef d’état-major
de l’armée de l’air sénégalaise, Joseph Mamadou Diop et le général de
brigade Cheikh Wade, ont été faits ce lundi, chevaliers de la légion
d’honneur, pour services rendus à la France.

Ils ont reçu leur distinction des mains de l’ambassadeur de France au
Sénégal, Philippe Lalliot, au quartier Colonel Geile à Ouakam (Dakar),
un camp des éléments français au Sénégal (EFS). Cette cérémonie entre
dans le cadre de la commémoration de la signature l’Armistice de 1918
qui a mis fin à la Première guerre mondiale (1914-1918).

Étaient présents des diplomates, des autorités administratives, des
détachements des armées sénégalaises, canadiennes et espagnoles, ainsi
qu’une dizaine d’anciens combattants, tirailleurs sénégalais de la
Seconde guerre mondiale (1939-1945).

Deux militaires français ont également été faits chevaliers de la
Légion d’honneur et d’autres décorés de médailles militaires tels
qu’officier dans l’Ordre national du mérite, ou encore, la Croix de la
valeur militaire avec étoile bronze, par le général de Brigade Bruno
Baratz, commandant les EFS.

« Il y’a un siècle, le 11 novembre 1919, la France observe pour la
première fois de son histoire, une minute de silence en mémoire de
tous les combattants qui sont tombés au cours d’un conflit mondial
particulièrement meurtrier », a ainsi rappelé le général de brigade
Bruno Baratz, en procédant à la lecture de l’ordre du jour.

« Aujourd’hui encore, nous nous rassemblons en ce jour anniversaire
pour saluer la mémoire de ces combattants qui ont été plongés dans
l’enfer d’une guerre industrielle dont on ne pouvait pas imaginer les
conséquences, au rythme effrayant de mille morts par jour, pendant
quarante mois », a-t-ajouté.

Il a ainsi remercié les alliés y compris notamment les milliers de
tirailleurs sénégalais qui ont prêté main forte aux poilus (soldats
français), dans les « mêmes conditions de vie, dans la boue et la
glaise », partageant « les mêmes angoisses avant l’assaut, la terreur
des bombardements, la nostalgie du foyer, la même joie et le bonheur
dans la victoire, et le même espoir dans la paix retrouvée ».

« C’est parce que la guerre plonge de manière universelle les hommes et
les femmes dans le tragique de l’humanité que le 11 novembre a été
choisi pour nous souvenir de tous ceux qui sont tombés pour défendre
la nation pour perpétuer le souvenir de ceux qui ont affronté la
dureté des combats, afin que nous puissions vivre nos valeurs
républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité », a-t-il martelé.

Le général de brigade Bruno Baratz a par ailleurs souligné que « la
paix n’est jamais acquise, elle se prépare, elle se conquiert, elle se
protège », car selon lui, « la soif de domination de certains, le
fanatisme d’autres font que la guerre demeure la compagne des
communautés humaines ».

« C’est le sens, a-t-il expliqué, de l’action, des quatre-cents
militaires français au Sénégal » pour « renforcer les capacités des
armées ouest africaines » et partager avec ces dernières, leurs
« expériences » pour faire face « aux défis sécuritaires qui pèsent sur
la stabilité régionale, surtout dans le Sahel ».

« C’est la raison pour laquelle, nous resterons pleinement engagés à
leur côté, à l’écoute de leurs instructions pour que demain nous
parvenions à vaincre ensemble, comme nous l’avons déjà fait il y’a
plus d’un siècle sur les champs de batailles européens car nous en
sommes persuadés plus que jamais que la victoire ne peut être que
collective », a-t-il conclu.

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