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LES LIONS SONT APPELÉS À FAIRE AVEC LES BLOCS BAS (BELL)


  3 Avril      78        Sport (12691),

 

Dakar, 3 avr (APS) – Le pain quotidien de l’équipe nationale du Sénégal sera désormais de s’adapter aux blocs bas que vont régulièrement lui opposer ses adversaires, estime le consultant camerounais Joseph Antoine Bell, se refusant à accabler le sélectionneur des Lions pour le contenu de leurs deux dernières prestations qui doivent être selon lui considérées comme la « photographie » d’un moment indiqué pour des expérimentations tactiques.

« Il faudrait que le Sénégal, en tant qu’équipe et en tant que pays, sache que désormais, il sera confronté à ce que le Barça et toutes les équipes reconnues fortes rencontrent tous les jours : c’est-à dire que les adversaires reconnaissent leur faiblesse », a déclaré l’ancien gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun.

« C’est ce qui avait perdu le Sénégal en 2017 contre le Cameroun », en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations perdue par les Lions de Aliou Cissé face à leurs adversaires camerounais, a-t-il analysé dans un entretien paru dans l’édition du week-end du quotidien privé sénégalais L’Observateur.

Selon Bell, la tactique de Hugo Broos, alors sélectionneur du Cameroun, avait consisté à se dire : « Ils (les joueurs sénégalais) sont plus forts, mais on va les battre, en adoptant une tactique qui pourrait les gêner ».

La tactique d’une équipe faible contre une équipe forte, c’est de jouer plus bas, souligne l’ancien portier camerounais, désormais consultant pour Radio France internationale (RFI).

« Désormais, dit-il, ce sera le lot du Sénégal, 8 matchs sur 10, notamment en Afrique. Tout comme le Barça, le Sénégal ne peut plus se plaindre face à un bloc bas ».

« Ça demande une préparation technique, tactique et psychologique », puisqu’il « ne faut pas croire que c’est toujours aux autres de s’adapter. On doit adapter sa réflexion », a noté Joseph Antoine Bell selon qui le Sénégal ne doit pas faire de son envie de remporter le trophée continental « une fixation ou une obsession, pour ne pas créer une tension qui fera trembler les gens ».

« Dans le passé, vous aviez de bons joueurs, sans avoir une bonne équipe sur la durée. Ce qui est vrai en 2002 ne l’est plus en 2013. Aujourd’hui, vous commencez à bâtir quelque chose sur la durée. Le Sénégal a l’avantage d’avoir de bons joueurs qui sont jeunes, ça permet d’avoir du matériel pendant longtemps », a analysé Joseph Antoine Bell.

« Vous allez finir par gagner, mais laisser les jouer pour aller gagner, pas avec le devoir de gagner », a-t-il poursuivi en parlant de l’attitude à adopter à l’égard des pensionnaires de l’équipe nationale du Sénégal.

« On joue pour gagner, mais attention à ne pas surcharger les joueurs et les dirigeants. La compétition est déjà assez difficile. Vous risquez de vous handicaper tout seuls », a relevé Joseph Antoine Bell.

Concernant la nouvelle configuration tactique adoptée par le sélectionneur sénégalais contre le Congo et l’Eswatini pour le compte des dernières éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 décalée à janvier prochain, Joseph Antoine Bell juge qu’il est « fait à Aliou Cissé un procès de riche, parce qu’il n’a pas gagné ses deux derniers matchs » lors de ces qualifications.

« Il ne faut pas non plus laisser croire qu’il y aurait une équipe qui va aligner 20 matchs de haut niveau, sans jamais baisser de rythme. Il faut accepter de faire une photographie et la photo est l’image de l’instant, du moment », a argumenté le consultant.

Il fait remarquer qu’après 4 matchs gagnés et 12 points engrangés, « c’était le moment pour Aliou Cissé de faire jouer d’autres éléments », ajoutant que la critique du match contre le Congo ou l’Eswatini « ne doit pas être celle des six matchs. Ce match raté » contre l’Eswatini étant « à demi sans importance, (il) ne doit pas être analysé comme si c’était le plus important de la série ».

« Quand vous essayer quelque chose, vous sortez de votre confort habituel. Dans ce cas, vous êtes prêts à accepter le résultat de votre expérimentation. Les chercheurs trouvent des vaccins en faisant des choses qui ne marchent pas », fait-il valoir.

Selon Joseph Antoine Bell, Aliou Cissé « pense qu’un jour, il pourrait être amené à jouer dans un système 3-5-2 et a voulu l’essayer sur un match moins important. Et sur deux matches où il était déjà qualifié, il a vu comment son équipe s’est comportée ».

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