APS SENEGAL-LITTERATURE / Bakel abrite la première édition de la journée du livre, en avril AIP CAN 2023 : 10 fois plus de revenus enregistrés par rapport à l’édition précédente ACI Congo/Femmes: Incorporer le port du pagne dans les activités du 8 mars, selon Olga Rachelle Mangouandza. MAP Protection de l’environnement: L’Arabie Saoudite lance l’initiative verte à Abidjan ANP Niger : 1600 tonnes de sucre pour parer aux besoins en ce mois béni de ramadan AGP Gabon/CNIE : la campagne de délivrance du numéro d’identification personnel s’ouvre le 3 avril prochain AGP Gabon/Vie chère : 80,3 millions F CFA de pénalités en février 2024 AGP Gabon : Le président Oligui Nguema reçoit le soutien de la diaspora gabonaise multi-continentale G10 AGP Gabon/Plan National de Développement de la Transition : un investissement de 3 000 milliards de F CFA pour 288 projets AGP Gabon/Réforme du système judiciaire : signature d’un accord de coopération entre le ministère de la Justice et le PNUD

Les patronats marocain et sud-africain en passe d’entamer une nouvelle ère de coopération et de partenariat (M. Mezouar)


.-Propos recueillis par Abdelghani AOUIFIA-.

Rabat, 09/11/2018 (MAP)- La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Chambre sud-africaine du commerce et de l’industrie (SACCI) sont en passe d’entamer une nouvelle ère de coopération et de partenariat en phase avec les nouvelles réalités qui émergent en Afrique, a déclaré à MAP-Johannesburg M. Salaheddine Mezouar, président de la CGEM.

Le chef du patronat marocain, qui a pris part au Forum africain sur l’investissement qui s’achève vendredi à Johannesburg, a été, en effet, l’invité d’honneur d’un diner-gala à l’occasion de l’investiture du nouveau président de la SACCI, Mtho Xulu.

Ce développement dénote d’une volonté commune d’entamer une nouvelle page entre les secteurs privés marocain et sud-africain, explique M. Mezouar, ajoutant que le Maroc et l’Afrique du Sud disposent des deux secteurs privés africains les plus reconnus pour leur dynamise et engagement et pour leur capacité de stimuler l’investissement, la croissance et la création d’emplois.

«Nous avons un capital commun et une base positive qui nous permettra de donner corps à un partenariat agissant et à une vison plus efficace et plus constructive», affirme le patron de la CGEM, notant que l’économie joue un rôle capital dans la construction des relations entre Etats, en ce sens que le secteur privé est l’un des ponts à même de construire des relations solides entre pays.

M. Mezouar a fait état de «plusieurs signaux intéressants et positifs» entre le Maroc et l’Afrique du Sud, traduisant une volonté des deux côtés d’aller vers un partenariat qui peut constituer un facteur d’impulsion d’une dynamique pour l’ensemble de l’Afrique.

M. Mezouar a, dans ce contexte, souligné que le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine a été un évènement important dans l’histoire récente de l’Afrique, faisant observer qu’il y a une conviction partagée sur le rôle que le Royaume peut jouer dans le développement du contient et les défis qu’il peut relever au service de l’Afrique et des Africains.

Il a, d’autre part, fait savoir que la CGEM a convenu de signer un accord avec la SACCA. Une délégation de cette organisation, qui regroupe plus de 25.000 membres opérant dans tous les secteurs à travers le pays et l’Afrique Australe, devra faire le déplacement au Maroc au premier trimestre de 2019 en vue de formaliser le partenariat avec la CGEM.

Outre la SACCA, M. Mezouar a profité de son séjour à Johannesburg pour tenir une série d’entretiens avec les chefs de nombreuses délégations ayant pris part au Forum africain sur l’investissement.

Il affirme avoir perçu en particulier chez les représentants des patronats africains une volonté affichée de construire des partenariats selon des objectifs pragmatiques.

Il faut mutualiser les efforts du secteur privé africain et agir de concert pour accompagner cette dynamique que connait l’Afrique, a-t-il dit.

Revenant sur le Forum de Johannesburg, organisé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le patron de la CGEM a qualifié ce conclave d’«idée novatrice» qui permet d’accélérer l’investissement dans le continent.

De nombreux projets sont développés, étudiés et préparés en Afrique, a-t-il fait observer, concédant que la mobilisation des ressources de financement prend beaucoup de temps, d’où l’importance de cette plateforme qui regroupe plusieurs institutions de financement africaines dans le but d’accélérer le rythme des investissements.

«L’idée de rassembler toutes ces institutions au service des projets d’investissements en Afrique est une excellente initiative de la BAD», a-t-il dit, rappelant que le Forum a été l’occasion de signer des accords sur des projets finançables d’une valeur de plus de 28 milliards de dollars.

Et de souligner que dans cette nouvelle architecture d’affaires et d’investissements qui est en train de prendre forme en Afrique, le Maroc est reconnu pour sa capacité de bien structurer ses projets et de bien les exécuter.

La présence marocaine lors du Forum est un message important car le Maroc est le premier partenaire de la BAD mais aussi parce que le Maroc doit capitaliser sur cette image pour pouvoir également mobiliser d’autres investissements pour accompagner le plan futur de développement du Royaume.

Dans la même catégorie