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Les populations invitées à se battre pour atténuer la sécheresse


  18 Juin      47        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Noflaye (Rufisque), 17 juin (APS) – L’Adjoint au Directeur des Eaux-et-forêts, le lieutenant-colonel Babacar Dione, a appelé, vendredi, les populations à se battre pour atténuer la sécheresse, en intervenant main dans la main et d’agir pour éradiquer ce fléau.

« Il est difficile de se battre contre la sécheresse, mais nous appelons à l’atténuer. Nous devons donc intervenir main dans la main et d’agir pour éradiquer et freiner ce fléau. Il faut qu’il y ait une synergie pour lutter et freiner la désertification et la sécheresse’’, a-t-il dit.

Il intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration de la Journée internationale de la désertification et de la sécheresse, sous le thème : « Tous ensemble pour vaincre la sécheresse’’, organisée au village de tortues, à Noflaye, dans la commune de Sangalkam.

Selon lui, la sécheresse touche dans le monde plus de deux milliards 700 000 personnes et a tué jusque-là plus de 11 millions d’individus.

« Les méfaits de la désertification entraînent la chaleur, l’absence de pluie et de la fertilité des terres, ce qui impactent sur la production et les rendements et les revenus des populations », a dit le représentant du Directeur général des Eaux-et-forêts.

Il a fait savoir que l’homme est à l’origine de la désertification avec des actions combinées, notamment la coupe d’arbres, la démographie et l’urbanisation galopantes et l’occupation des voies de ruissellement alimentant les lacs et cours d’eaux.

Il estime que si les cours d’eaux et lacs se tarissent, il peut y avoir une baisse de la production d’électricité, ajoutant que « cela peut intervenir sur l’agriculture, l’industrie et l’économie.

« Chacun doit savoir qu’il a le devoir de planter un arbre et de l’entretenir. On ne doit pas les couper n’importe comment. Quand on fume on doit préserver la forêt et faire attention aux conséquences que cela peut avoir pour la nature, pouvant entraîner des pertes de pâturage, d’infrastructures et d’habitat’’, a souligné Dione.

Selon lui, il n’est pas difficile de combattre la désertification, rappelant qu’il faut juste que « chacun sente qu’il est responsable et peut faire quelque chose pour combattre ce fléau ».

Le sous-préfet de l’arrondissement de Sangalkam, Modou Bassirou Ndao a de son côté soutenu qu’il faut une réponse concrète à la désertification avec la reforestation.

Il a invité les populations à planter des arbres et les entretenir jusqu’à leur maturation, citant comme exemple la Grande muraille verte, une initiative phare de l’Union africaine pour lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique.

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