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Les raisons d’insuffisance des produits de pêche et élevage en RDC évoquées par un expert


  6 Octobre      42        Agriculture (4120),

 

Kinshasa, 06 octobre 2022 (ACP).- Le coordonnateur de la cellule de sécurité alimentaire et nutritionnelle des produits de pêche et élevage (CESANUPE), Célestin Mutiri, a indiqué au cours d’un entretien accordé jeudi à l’ACP, que la problématique liée à l’insuffisance sur la production et la sécurité alimentaire des produits de pêche et élevage est préoccupante et nécessite une attention particulière du gouvernement pour palier à ces problèmes.

Selon M. Mutiri, il est question d’analyser la réalité à fond, soulignant que la production en la matière se fait de manière irrationnelle et artisanale, raisons fondamentales de l’insuffisance alimentaire en RDC.

« Les notions liées aux contrôles des produits des pêche et élevage que consomment les congolais, voire la vulgarisation de la pratique de l’aquaculture, figurent parmi les pistes de solution à ces problèmes, pour permettre aux congolais de consommer une quantité suffisante de ces produits, au profit de l’ensemble de la population du pays. », a fait savoir le coordonnateur de CESANUPE.

A l’en croire, le défi pour régler le problème d’alimentation des produits de pêche et élevage en RDC, résulte également de la volonté politique pour espérer rationaliser la quantité des produits de pêche et élevage produit annuellement en RDC, face à la demande et au nombre de plus en plus croissants des consommateurs locaux, a poursuivi M. Mutiri.

Selon cet expert, il est fort possible que la RDC devienne un pays capable d’exporter à l’étranger  ses produits de pêche et élevage, si et seulement si, ces activités sont pratiquées de manière rationnelle et formelle suivant les normes et standards du continent.

La vulgarisation des activités de l’apiculture, un enjeu pour équilibrer l’agriculture

Par ailleurs, le coordonnateur de la CESANUPE, est revenu sur la problématique et  la nécessité de vulgariser  l’apiculture, (élevage des abeilles) qui selon lui, demeure une voie incontournable pour la pratique de l’agriculture intensive. Il a souligné à ce sujet, que la présence des abeilles sur le champ, contribue à la fertilisation du sol.

Coordonnateur de cette cellule, sous tutelle du ministère de la pêche et de l’élevage, M.  Mutiri a sollicité l’implication du gouvernement pour la mise en œuvre d’un projet qui encouragerait les agriculteurs congolais à se lancer dans l’apiculture, par rapport aux espaces destinés à l’agriculture en RDC.

Ce projet peut servir au pays à élever les abeilles pour augmenter la quantité du miel produit au pays jusqu’à l’exporter à l’étranger pour intensifier l’économie nationale.

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