APS SÉNÉGAL–POLITIQUE–DIPLOMATIE / Un universitaire explique les dessous de la diplomatie de bon voisinage prônée par Dakar APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / A Banjul, Bassirou Diomaye Faye ”sera accueilli comme il se doit”, assure un officiel gambien APS SENEGAL-SIERRALEONE-COOPERATION / Le vice-président de la Sierra Leone reçu en audience par Bassirou Diomaye Faye APS SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Dakar et Banjul invités ‘’à jouer un rôle pilote’’ dans le processus d’intégration sous-régionale APS SENEGAL-LITTERATURE / L’Harmattan Sénégal présente deux ouvrages sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, samedi APS SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un expert salue la solidarité féminine mise en avant dans certains films pour sensibiliser sur le réchauffement climatique MAP CAN de futsal (demi-finale) : Le Maroc en finale et en Coupe du monde après sa victoire face à la Libye (6-0) MAP CAN de futsal (demi-finale): Le Maroc évince la Libye (6 – 0) se qualifie pour le Mondial MAP Le ministre malien de l’Agriculture salue les progrès du Maroc en matière de gestion d’eau et de barrages MAP Océanographie: Madagascar souhaite tirer profit de l’expérience marocaine (ministre malgache)

Les relations culturelles entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne sont enracinées dans l’histoire (Académicien sénégalais)


  7 Octobre      41        Société (45064),

 

Assa (province d’Assa-Zag) 07/10/2022 (MAP) – Les relations culturelles entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne sont fortement enracinées dans l’histoire, a indiqué le chercheur et académicien sénégalais, Mouhamed El Moctar Dieye.

Intervenant lors d’une conférence internationale sur le thème « Le patrimoine matériel et culturel de l’espace oasien: la réalité et les moyens de valorisation », M. Dieye a mis en avant les relations spirituelles et religieuses séculaires liant le Maroc et l’Afrique, notant que le Royaume a gardé au fil du temps sa position comme une terre de rencontres, de communication et de brassage des civilisations et des cultures.

Lors de cette conférence organisée en marge du Moussem religieux annuel de la Zaouia d’Assa (Malga Assalihine/carrefour des hommes pieux), initié par la Fondation Assa-Zag pour le développement, la pensée et la culture (4-9 octobre), il a souligné que le Maroc entretenait des relations étroites avec l’Afrique subsaharienne ce qui a favoriser la transmission des connaissances et l’interaction civilisationnelle entre les deux parties, ajoutant que l’Afrique a été largement influencée par la culture marocaine.

Les érudits marocains ont été les premiers à introduire l’Islam et la culture arabo-islamique dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, a-t-il fait savoir.

M. Dieye, également président de l’Université islamique du Minnesota aux États-Unis (branche sénégalaise), a noté que le Maroc a contribué de manière significative à la diffusion de l’Islam dans les pays africains, en particulier à travers la doctrine Malikite, qui est adoptée par le plus grand nombre de musulmans en Afrique subsaharienne.

“Nous constatons que presque tous les musulmans de la région sont malikites et adoptent des références marocaines dans l’enseignement du Fiqh (jurisprudence) dans de nombreux instituts et institutions africains”, a-t-il insisté.

Il en outre indiqué que le soufisme en Afrique a eu un grand impact sur la diffusion de l’Islam puisque les Marocains sont les premiers à répandre le soufisme dans le continent, en particulier la Tariqa Tijania, qui a joué un rôle actif dans ce brassage intellectuel et culturel et dans l’établissement de ponts de communication et de coopération culturelle.

Et d’ajouter que ces relations religieuses, spirituelles et intellectuelles profondément ancrées dans l’histoire s’étendent encore jusqu’à nos jours à travers l’accueil des étudiants africains au Maroc pour bénéficier des formations dans le domaine religieux.

Pour sa part, Adel Jahel, chercheur en histoire du Sahara, a passé en revue les dimensions économiques, sociales et culturelles des Moussems religieux, leur répartition géographique et leur extension dans le temps et dans la région du Sahara, en particulier la région de Oued-Noun, soulignant que les Moussems et les souks hebdomadaires sont un vaste espace socioculturel caractérisé par le pluralisme, la diversité et la différence.

De son côté, Souilem Boughda, professeur à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, a abordé le rôle des Moussems religieux, les différentes étapes de diffusion du soufisme de la Zaouia d’Assa (province d’Assa-Zag) dans le Souss, Al Haouz et le Sahara, en mettant en avant les différentes tribus qui se sont installées dans la zone du Sahara et leur cohésion sociale.

Mohamed Bousalah, expert en patrimoine culturel, s’est arrêté quant à lui sur les mécanismes juridiques et législatifs de préservation du patrimoine culturel, rappelant que la première loi date de 1980: la loi 22.80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et antiquités.

Dans la même catégorie