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Les sociétés immobilières «dépècent» le Burkina comme un mouton, s’inquiète Clément Sawadogo


  20 Avril      60        Economie (20813),

 

 Ouagadougou, 20 avril 2021 (AIB) – «Le territoire burkinabè est en train d’être dépecé tel un mouton de Tabaski» par les sociétés immobilières, a déploré lundi, le ministre Clément Sawadogo qui appelle à des mesures urgentes pour désamorcer «une bombe à retardement».
«La promotion immobilière est venue il y a quelques années. Le territoire est en train d’être dépecé tel un mouton de la Tabaski. A ce rythme, on revient à ce que je disais : ‘une bombe à retardement’. Il est temps d’arrêter ce désordre et nous allons l’arrêter », a lancé le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale Pengdwendé Clément Sawadogo.
Sawadogo s’exprimait lundi soir, lors de l’installation des membres du comité interministériel de réflexion sur les mesures conservatoires d’urgence en matière de gestion foncière au Burkina Faso.
«La question foncière est devenue une bombe à retardement au Burkina Faso. Plusieurs acteurs opèrent sur le terrain, chacun avec un texte en main. Quelque fois sans coordination et sans harmonisation », a renchéri le ministre.

Pour désamorcer cette bombe à retardement, il a expliqué qu’il faut commencer par regarder l’ensemble des dispositions qui posent problème.
C’est ce qui a prévalu à la mise en place de ce comité interministériel le 13 avril 2021 à Ouagadougou.
Fort de 19 membres, ce comité placé sous la supervision de Pierre Bicaba, Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a un délai de trois semaines pour proposer une feuille de route, une refonte du dispositif de textes unifié pour des solutions pérennes de la gestion foncière.
Ce comité interministériel de réflexion a pour attributions de proposer des mesures conservatoires urgentes et fortes sur la promotion immobilière, élaborer une feuille de route assortie d’un budget pour la mise en œuvre de ces mesures.
Aussi, il devra proposer les modalités de mise en place d’un comité de réflexion sur la refonte globale des textes législatifs et réglementaires régissant la gestion foncière au Burkina Faso.
Le ministre d’Etat a insisté sur la mission dévolue au comité qui est d’une importance cruciale car la question foncière est devenue une bombe à retardement et le gouvernement est obligé de prendre des mesures drastiques.
«L’ensemble du gouvernement fonde espoir sur vous », a-t-il lancé au comité en présence de ses homologues de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville Bénéwendé Stanislas Sankara et de la ministre déléguée chargée de l’Aménagement du territoire Pauline Zouré.

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