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L’EXTRACTION DU SABLE, « UN PHÉNOMÈNE AUX PROPORTIONS INQUIÉTANTES », DÉPLORE LE PRÉSIDENT DE AJF


  19 Décembre      42        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Sandiara (Mbour), 19 déc (APS) – Le président du Forum africain des journalistes (AJF), René Massiga Diouf, s’inquiète de l’ampleur par l’extraction de sable au Sénégal et de ses « effets néfastes’’ sur l’environnement.

« L’extraction de sable est devenue, avec son lot de problèmes, un phénomène aux effets négatifs auquel nos pays font face. Elle a pris, ces dernières années, des proportions incalculables, dues à la rapidité avec laquelle les agglomérations voient le jour et se développent, générant des besoins croissants de sable », a-t-il dit.

Il s’exprimait lors d’une visite organisée mercredi à l’intention d’une vingtaine de professionnels des médias dans les carrières d’extraction de sable de Sandiara et Popenguine (ouest), des sites où cette activité est en plein essor, particulièrement sur la côte.

Cette visite, organisée en partenariat avec l’ONG GRAID-Afrique, entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Plateforme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal » (PAPES).

« Nous avons voulu permettre aux journalistes, qui doivent aussi jouer leur partition, de se saisir de cette question et pousser les autorités compétentes à prendre des mesures idoines face à cette situation », a expliqué René Massiga Diouf.

Sur les sites d’extraction, l’écosystème a été détruit, le prélèvement du sable ayant créé des paysages lunaires partout.

« Le Sénégal est touché de plein fouet par le fléau de l’extraction de sable et ses conséquences et ses dégâts environnementaux insolubles’’, a souligné René Massiga Diouf.

Selon lui, face à l’impact de cette activité sur les écosystèmes, « l’Etat avait pris des dispositions draconiennes pour traquer leurs auteurs afin de les traduire devant la justice ».

L’extraction de sable a-t-il dit est réglementée par la Loi n°98-03 du 8 janvier 1998 en dépit de laquelle l’activité a continué de plus belle.

« La mise en œuvre de ces outils, dont l’échelle principale est circonscrite à la protection des côtes, a surtout déplacé son centre de gravité, des côtes sénégalaises vers des dunes intérieures à nos terroirs où les carrières pullulent partout (…) », a fait observer René Massiga Diouf.

A l’en croire, il existe aujourd’hui « jusqu’à 600 carrières d’extraction de sable, selon les données disponibles et documentées ».

Le sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, Diokel Ngor Ngom, rappelle que les carrières de Tattaguine ont été fermées, suite à une mesure prise par le gouverneur de région, en réponse aux complaintes des populations.

« On avait constaté une dégradation abusive et continue de l’environnement […] », a expliqué le sous-préfet.

Il estime que des moyens devraient être dégagés pour la reconversion de ces sites pour développer des activités de maraîchage, de pisciculture, entre autres activités génératrices de revenus au profit des populations locales.

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