Kinshasa, le 06 octobre 2019 (ACP) – L’ONG ‘’Défense des droits des enfants et des femmes (DDEF)’’ déplore les mauvaises conditions dans lesquelles de nombreuse femmes évoluent dans leur profession où leurs mouvement sont restreints empêchant leur éclosion.
Le président de cette ONG Me Célestin kutenalo, précise que les femmes interviennent moins que les hommes dans les décisions sur le devenir de leur structure professionnelle et sont exposées par contre aux violences, discriminations de toutes sortes. Il a plaidé pour que les femmes et les hommes bénéficient des mêmes droits et des mêmes conditions, grâce à la mise en œuvre de la dimension genre.
S’exprimant sur le rôle important que la femme assume déjà dans la société, il a noté que ces dernières contribuent à la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire ainsi qu’à l’éducation et l’encadrement des enfants.
L’inégalité entre les femmes constitue l’un des principaux obstacles au développement durable, à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté, a-t-il encore renchéri.
Il a enfin rappelé que la pauvreté reste intimement associée au sexe car selon les statistiques récentes, les femmes représentent près de 70% des personnes vivant dans une grande précarité.
Pour sortir de cette situation, le président de l’ONG « DDEF » a demandé aux législateurs de voter des lois devant permettre aux femmes d’avoir l’accès facile notamment aux soins de santé, à l’éduction et aux instances de prise des décisions.
ACP /Kayu/May