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L’Onudc présente son plan d’actions à court terme prévu en 2023


  14 Novembre      45        Société (45067),

 

BRAZZAVILLE, 14 NOV (ACI) – Le Coordonnateur du programme mondial de lutte contre la criminalité Maritime en Afrique centrale, M. Aliou Sall, a présenté le 12 novembre à Brazzaville, les trois principales activités de son Plan d’actions 2023 prévues, à court terme, au Congo, au Secrétaire permanent du comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-Aemec), M. Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

S’exprimant au cours d’un entretien exploratoire, M. Sall a dévoilé ce Plan d’Action qui s’appuie sur un cadre normal harmonisé à tous les Etats du Golfe de Guinée. Il se résume par l’harmonisation des procédures opérationnelles standards entre acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer, la révision du Code pénal et la dotation de deux tribunaux en équipements adéquats pour pouvoir conduire des procès.

Dans le but de tester le Code pénal au Congo, il a fait savoir qu’une série de formations opérationnelle et théorique sur les techniques de collecte des preuves et le recueilli des preuves électroniques, sera conduite pour jauger sa conformité en phase avec les Conventions internationales, en vue de connaître des cas d’actes de piraterie.

Cette série de formations sera la 1ère activité qu’entreprendront ensemble l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) et le Sepcim-aemec, a précisé le Coordonnateur de Programme mondial de lutte contre la criminalité Maritime en Afrique Centrale. Il a déclaré que «2023, c’est autre chose, nous devons nous engager sur un autre Plan d’actions qui consiste en la révision du Code pénal».

Ces activités, menées dans le cadre du Programme d’Appui à la Stratégie de Sûreté et de Sécurité Maritime en Afrique centrale (Passmar), débuteront par une formation théorique, les 17 et 18 novembre prochains à Pointe-Noire, suivi d’un exercice pratique en mer sur les connaissances acquises par les Officiers de la police judiciaire (Opj).

A partir du 21 novembre se tiendra à Brazzaville, un procès fictif sur la conduite des infractions en mer, notées pendant l’exercice maritime par les Opj au large des côtes maritimes. De même, ce procès mettra en exergue les connaissances acquises l’année dernière à travers de multiples formations déjà exécutés.

Concernant l’harmonisation des procédures opérationnelles standards, M. Sall a souhaité l’implication de tous les acteurs pour une bonne coordination du travail. «Nous avons noté que ces acteurs ont chacun son mode opérationnel et cela ne participe pas à une action efficace quand il s’agit d’infraction en mer dans les eaux continentales», a-t-il déploré.

Selon lui, il est important que les pays du Golfe de Guinée se dotent d’un cadre légal en phase avec les Conventions internationales pour atteindre la Compétence Universelle, permettant de juger et de condamner les suspects afin d’éviter le vide juridique par ricochet leur libération.

Par ailleurs, M. Sall a rappelé que le Plan d’actions antérieur, similaire au nouveau, a été réalisé à 100% en l’espace de trois mois. Ce qui montre bien le fort engagement des plus hautes autorités du Congo qui ont multiplié les efforts en vue de préparer les réponses appropriées à la montée des actes illicites en mer.

Pour sa part, M. Dibas-Franck a rappelé la boussole du Secrétariat Permanent, à savoir le management stratégique de la mer du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, prononcé le 29 octobre 1998 à Brazzaville, à l’occasion de la Conférence interministérielle des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les Transports maritimes, Omaoc aujourd’hui.

Ces formations organisées au bénéfice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) et de ses Etats membres, dans le cadre de Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’Onudc, ont été cofinancées par l’Union européenne (Ue).

Le Passmar est une stratégie de l’Ue pour le Golfe de Guinée, lancé en 2014. Il fait suite à de nombreuses initiatives que les pays de la sous-région, particulièrement les institutions mettent en avant, en se référant au Protocole de Kinshasa de 2009, l’Architecture de Yaoundé et des différentes résolutions des Nations Unies de lutte contre la criminalité maritime. (ACI)

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