Kampala, 12/12/2018 (MAP) – Le ministère ougandais de la Santé a lancé sa troisième Enquête sur les indicateurs du paludisme (Malaria Indicator Survey – MIS) destinée à fournir des statistiques sur les schémas de prévalence et de transmission de cette maladie et sur sa prévention dans l’ensemble du pays.
« L’objectif de cette enquête est d’obtenir des estimations nationales sur la prévalence du paludisme et ses facteurs de risque, ainsi que des indicateurs sur la couverture des programmes, sur les comportements, connaissances et attitudes (à ce sujet) sur la base d’un échantillon représentatif au niveau nation », indique un communiqué du ministère ougandais de la Santé, relayé mercredi par la presse locale.
Selon un communiqué du ministère, cette enquête se déroulera sur deux mois sous le thème : « compter les étapes dans la lutte contre le paludisme » et ciblera toutes les femmes de 15 à 49 ans dans près de 9.000 ménages dans tout le pays.
Le paludisme reste l’une des maladies les plus meurtrières en Ouganda. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes restent exposées à un risque élevé du fait de leur faible immunisation contre cette maladie.
D’après les chiffres du ministère, cette maladie est responsable de 30% à 50% des visites à l’hôpital en ambulatoire, de 15% à 20% des hospitalisations et de 9% à 14% des décès de patients hospitalisés.
La précédente enquête, menée en 2014-2015, avait révélé une baisse significative de la prévalence du paludisme, tombée de 47% à 19%.