Brazzaville, 8 Novembre (ACI) – Le responsable de la communication au bureau régional de l’Afrique centrale de l’Unesco, M. Najib Mokni, a souligné, le 7 novembre à Brazzaville, que l’universalité de l’Internet constitue un apport dans la transformation numérique au service du développement inclusif.
M. Mokni a souligné ce fait à l’occasion du lancement de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo et de la table ronde, par visioconférence, sur l’éthique de l’Intelligence artificielle (Ia).
Selon lui, l’universalité de l’Internet vise à identifier et à réduire les factures numériques ainsi qu’à favoriser l’inclusion numérique.
Elle vise également à protéger les droits, notamment la liberté d’expression, l’accès à l’information et la vie privée qui contribuent au maintien de la paix dans le monde entier.
De même, le responsable de la communication au bureau régional de l’Afrique centrale de l’Unesco a fait savoir que cette universalité va permettre d’assoir les connaissances sur l’état des lieux du développement de l’Internet dans le pays.
Poursuivant son propos, il a dit que les technologies numériques sont des outils humains, d’où elles doivent adhérer aux principes humanistes pour améliorer le bien-être des personnes qui contribuent au développement durable et protéger les droits de l’homme.
De son côté, le représentant adjoint de l’Unesco, M. Jean Bosco, au nom de la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Fatoumata Barry Marega, a fait savoir que cette institution reste mobilisée sans réserve, en étroite collaboration avec les Etats membres et la communauté internationale, pour identifier les solutions efficaces aux défis de développement durable.
Aussi, il a souligné la nécessité de l’édification des sociétés du savoir, en accordant une importance cruciale au développement du capital humain et à l’accès universel à l’information stratégique dans un monde en pleine mutation.
Selon lui, à travers le programme de coopération, l’Unesco se donne pour mission de poursuivre ses actions en faveur de la promotion de la liberté d’expression et de la prévention de l’extrémisme violent, pour l’édification des sociétés épanouies, justes, équitables, inclusives et paisibles.
Par ailleurs, il a indiqué que l’outil internet, les technologies de l’information et de la communication ainsi que l’Ia sont placés au premier rang des secteurs d’avenir pour assurer la transformation structurelle de l’Afrique.
Le représentant adjoint de l’Unesco a reconnu que ces domaines, disposant d’énormes potentialités, créent le plus d’emplois pour les jeunes et contribuent de manière décisive au financement du secteur public à travers les recettes fiscales générées par les consommateurs et les multiples opérateurs qui interviennent dans les domaines des télécommunications et de l’économie numérique.
De l’avis de M. Mokni, dans le domaine du numérique, les jeunes font preuve d’une créativité énorme qui mérite d’être soutenue activement par les Etats et les partenaires techniques, en vue d’accélérer le processus d’émergence et de développement des pays.