Libreville, (AGP)-Le dépistage permanent des cancers féminins est l’innovation globale issue de la 10ème édition d’« Octobre rose », clôturée récemment à Libreville.
«L’innovation la plus globale, est que désormais, il n’est plus question d’attendre octobre Rose pour faire le dépistage. C’est maintenant tout le long de l’année. De janvier à décembre, les unités de dépistage sont ouvertes pour faire le dépistage des cancers féminins», a déclaré le Dr Nathalie Ambounda Lédaga, Médecin gynécologue obstétricienne et directeur du Programme de prévention et de contrôle des cancers.
«Les innovations sont apparues dans le diagnostic. C’est-à-dire qu’avant nous avions une technique de dépistage et d’inspection visuelle. Cette année, nous avons engagé le dépistage du dépistage du virus, donc le test HPV. En plus, la Biopsie à l’intérieur du pays. Il n’est plus question qu’une femme effectue le déplacement de Libreville pour se faire prélever, nous prélevons directement dans la région où il y a des gynécologues. La pièce de biopsie nous est envoyée et tout cela, avec le concours de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMGS)», a-t-elle ajouté.
Une autre innovation, a-t-elle indiqué est que : «Désormais, les malades sont référées, ils sont pris en charge avec la CNAMGS. Celles qui sont d’emblée référables, sont hospitalisées au CHU de Libreville, ils subissent tout le bilan d’examen pris en charge par la CNAMGS puis repartent toujours prises en charge par le CNAMGS. Sinon la prise charge continue avec le concours de l’Institut de cancérologie d’Angondjé (ICA)».
La dernière innovation, en termes d’organisation, est la délocalisation de lancement de la campagne de sensibilisation. D’où la 10ème édition a été lancée dans trois régions sanitaires notamment le Moyen-Ogooué, la Nyanga et la Ngounié. Et comme perspectives, octobre rose va désormais être une activité de retrouvailles pour faire des plaidoyers, par exemple sur les fonds pour la recherche visant à améliorer le traitement et la prise en charge des malades.
Pour cette édition, 54 unités de dépistage reparties dans les régions sanitaires, ont été mises places
