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LUTTE CONTRE L’INFERTILITÉ : LE SÉNÉGAL RECOURT À LA PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE


  21 Avril      106        Santé (15361),

 

Dakar, 21 avr (APS) – Il arrive que la procréation médicalement assistée (PMA) soit le dernier recours contre l’infertilité, après le traitement médical ou chirurgical, a rappelé le chef du service de gynécologie obstétrique et de médecine de la reproduction de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (ouest), Philippe Moreira, après le lancement des travaux d’un centre consacré à cette spécialité de la médecine.

La PMA ou l’ensemble des techniques médicales permettant à des couples confrontés à l’infertilité d’avoir des enfants, est ‘’malheureusement une technique de pointe qui exige un coût financier onéreux’’, a-t-il souligné.

La procréation médicalement assistée ‘’pose un problème d’accessibilité des soins pour tous les couples confrontés à un problème d’infertilité’’, a expliqué le médecin en marge de la pose de la première pierre de l’unité de PMA de l’hôpital Dalal Jamm.

Il n’existe pas encore au Sénégal un service public consacré à cette technique médicale de procréation, a précisé Philippe Moreira.

L’infertilité est un ‘’drame social’’, elle est considérée comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé, a-t-il dit. C’est une maladie qui concerne 15 % de la population sénégalaise ‘’en termes de prévalence’’ et ‘’dépasse largement certaines maladies qui sont l’objet de programmes spéciaux’’ de l’Etat, a souligné M. Moreira.

Le service de PMA de l’hôpital Dalal Jamm ‘’est un projet qui vient à son heure puisqu’il n’y a pas un centre qui offre un service public de procréation dans toute la sous-région’’, a-t-il dit, rappelant que l’infertilité concerne ‘’ceux qui n’arrivent pas à avoir un enfant au bout d’un an de mariage cohabitant régulièrement, sans recourir à la contraception’’.

‘’L’infertilité n’est pas très bien prise en charge, même si elle entraîne une souffrance silencieuse’’, a constaté Philippe Moreira.

‘’Pour le moment’’, au Sénégal, la PMA s’exerce dans un ‘’cadre strictement privé’’, ajoute le médecin.

Il rappelle que le service public a l’obligation de traiter cette forme de reproduction humaine. ‘’Dans l’accomplissement de notre mission de service public, nous devons rendre accessible la médecine dans son ensemble, avec des soucis d’équité’’, a dit le gynécologue.

‘’C’est une énorme responsabilité d’abriter ce premier centre’’, a souligné M. Moreira, affirmant que ‘’l’expertise et les ressources humaines’’ nécessaires à la pratique de la PMA sont disponibles à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

L’UCAD ‘’s’est très tôt orientée vers cette filière, avec la formation d’étudiants qui se sont perfectionnés et spécialisés’’, a assuré le chef du service gynécologie obstétrique de l’hôpital Dalal Jamm.

‘’L’équipe médicale est là, mais nous allons poursuivre la formation parce que la demande sera croissante’’, a-t-il promis, relevant que la prise en charge de l’infertilité est ‘’multidisciplinaire’’. Elle est assurée par des gynécologues, des biologistes, des psychologues et des psychiatres, selon Philippe Moreira.

La loi sur la santé de la reproduction, votée en 2005, intègre la procréation médicalement assistée, a-t-il rappelé.

Le chef de l’Etat a décidé d’octroyer à l’hôpital Dalal Jamm une subvention de 1,5 milliard de francs CFA en vue de la construction du centre chargé d’accueillir l’unité de procréation médicalement assistée et l’unité de greffe osseuse. La durée de la construction du centre est de douze mois.

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