Dakar, 25 mai (APS) – La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, fait part de sa ‘’vive préoccupation’’ suite à l’arrestation, par des militaires, du président de la Transition et du Premier ministre maliens.
Le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ont été conduits, lundi, dans la soirée, dans le camp militaire de Kati, près de la capitale Bamako, quelques heures après l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement.
Dans un communiqué Mme Mushikiwabo qui se joint à la CEDEAO et à l’Union africaine, ainsi qu’aux autres partenaires internationaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, ’’condamne sans réserve cet acte d’une extrême gravité et exige des éléments militaires concernés la libération immédiate et sans conditions des autorités légitimes de la transition’’.
Elle ‘’réaffirme son plein soutien aux autorités de transition, demande le strict respect du cadre et des modalités négociées et reconnues pour la conduite de ce processus, dans le respect du calendrier établi’’ et ‘’en appelle au sens des responsabilités et à la préservation de l’intérêt supérieur du Mali’’.
Louise Mushikiwabo rappelle que l’Organisation internationale de la Francophonie, ‘’mobilisée’’ depuis plusieurs mois aux côtés des partenaires internationaux en vue du retour effectif d’un ordre constitutionnel et démocratique au Mali, ’’apporte son soutien aux efforts conduits pour garantir la reprise du processus de transition’’.
La Secrétaire générale de la Francophonie demande à son Envoyé spécial pour le Mali le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, ’’de continuer à suivre de près l’évolution de la situation’’.