« Marrakech, 28 (APS)- La deuxième conférence africaine sur les risques en santé qui s’est ouverte mercredi, à Marrakech, au Maroc, a réajusté son programme en intégrant un panel consacré aux catastrophes naturelles, suite au séisme de magnitude 7 qui a frappé le royaume chérifien au début du mois de septembre, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
« Nous sommes en effet, à quelques jours de ce séisme, autant dire que les questions que nous abordons aujourd’hui sont plus que jamais d’actualité », a expliqué Saaid Amzazi, président de la séance d’ouverture de cette rencontre portant essentiellement sur « la réalité des systèmes de santé et de sécurité alimentaire en Afrique ».
Justifiant ce réajustement, il a relevé qu’il était impossible de tenir cet évènement « sans consacrer un panel aux catastrophes naturelles ».
L’universitaire a également insisté sur la nécessité de repenser et de revaloriser ces régions touchées par le séisme et qui ne « subsistaient que grâce à une agriculture vivrière et un élevage traditionnel ».
Dans cette perspective, a-t-il annoncé, le Conseil de gouvernement a d’adopté le décret de création de l’Agence de réhabilitation et de développement du Haut Atlas abritant l’épicentre du tremblement de terre, plaidant toutefois pour « la préservation de l’identité culturelle spécifique de ces territoires ».
Les autorités marocaines ont récemment annoncé un programme de reconstruction et de réhabilitation d’un montant de 120 milliards de dirhams (plus de 7 mille milliards de FCFA) dans les cinq prochaines années.
Ce programme devrait permettre une « mise à niveau des territoires ainsi qu’à la résorption des déficits sociaux et au développement de l’activité économique dans les régions sinistrées », indique Saaid Amzazi.