MAP Bissau: Les conditions techniques et financières pas réunies pour des législatives le 24 novembre (ministre) MAP Le Maroc, en leader africain, pourrait être un levier stratégique pour la France en vue de partenariats de co-développement avec le continent (géopolitologue français) MAP Une délégation de la CCIS de Souss-Massa en mission de prospection au Sénégal MAP Le projet de Gazoduc Africain Atlantique vise l’émergence d’une véritable prospérité pour l’Afrique et ses populations (Mme Benali) MAP Le développement des compétences et l’innovation, leviers essentiels de l’industrialisation en Afrique (panélistes) MAP Réunion préparatoire de la 8ème Assemblée Générale de la FAAPA APS SENEGAL-TURQUIE-AFFAIRES / Bassirou Diomaye Faye au Forum d’investissement turco-sénégalais d’Istanbul APS Crue du fleuve Sénégal: L’Union de Galoya veut transformer la situation en opportunité APS Bassirou Diomaye Faye au Forum d’investissement turco-sénégalais d’Istanbul APS Amadeus sort « Taaru Sénégal », en hommage aux pionniers de la musique sénégalaise

Mauritanie : 2023, année d’échéances électorales et de promotion des investissements


  28 Décembre      188        Economie et Finance (996),

 

Nouakchott, 28/12/2023 (MAP)- En Mauritanie, l’organisation des élections législatives, régionales et municipales en mai dernier et l’accord conclu entre le gouvernement et les partis politiques sur les modalités de ces échéances ont marqué par excellence la vie politique dans ce pays en 2023.

Cette année s’achève également sous le signe de promotion des investissements dans plusieurs secteurs économiques clés en Mauritanie qui a consacré un important effort budgétaire pour dynamiser les investissements.

Événement phare de la vie politique, les élections du 13 mai dernier ont abouti à la formation d’un parlement composé de 167 députés et 4500 conseillers, représentant 237 conseils communaux et 15 conseils régionaux.

D’après les chiffres de la Commission électorale mauritanienne (CENI), un total de 1.785.035 électeurs ont été identifiés à l’issue d’un recensement national dont 52% femmes.

Au total, 25 partis politiques étaient en lice pour 1.378 listes municipales où les femmes représentent 32,57%, 145 listes régionales avec une présence féminine de 35,10% et 559 listes parlementaires avec un pourcentage de 36,73% de femmes, selon les données rendues publiques par la CENI.

En prélude à ces élections, la scène politique locale a vu le lancement d’un long processus de concertations et consultations, à l’issue duquel le gouvernement mauritanien et les partis politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition, sont parvenus à un accord final sur les modalités et mécanismes d’organisation des élections législatives, régionales et municipales de 2023.

Dans cette optique, ces partis ont signé le document final de l’Accord sur les résultats des Concertations, dans la perspective d’assurer l’organisation d’élections inclusives, équitables, transparentes, convaincantes, crédibles et acceptables par tous.

En ce qui concerne la question de la proportionnelle dans les élections régionales et municipales, le gouvernement et les partis ont convenu de l’adoption du mode de scrutin à la proportionnelle à un tour. Toutefois, les présidents des conseils régionaux et les maires seront les têtes de listes ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés.

Dans un souci d’associer les Mauritaniens de l’étranger au choix de leurs représentants au Parlement, les parties signataires se sont mises d’accord de permettre aux Mauritaniens de l’étranger d’élire directement leurs représentants.

Dans la continuité de ces concertations, le gouvernement et les partis politiques ont convenu de poursuivre les consultations autour de cet accord, pour garantir une gestion participative et inclusive de la chose publique.

D’après les fins observateurs du paysage économique, la Mauritanie a accordé une importance particulière en 2023 à la promotion du secteur énergétique, en capitalisant sur ses ressources en gaz et leur potentiel en exportation.

Dans ce sens, la Mauritanie envisage l’exploitation du champ gazier « Grand Tortue Ahmeyim » (GTA) partagé avec le Sénégal et le gisement de « BirAllah », qui contiennent d’importantes réserves gazières.

Cet intérêt pour la dynamisation des investissements est traduit également dans le projet de loi de finances pour l’année 2024 en Mauritanie, lequel érige en priorité l’accélération des grands chantiers lancés au cours de ces dernières années, en mobilisant davantage de ressources aux investissements.

Pour concrétiser ces orientations, le Conseil des ministres mauritanien a adopté le PLF 2024 qui réduira les dépenses de fonctionnement de 61% à 59,8% du budget de l’État, tandis que les dépenses d’investissement connaîtront une tendance haussière.

Cité par les médias, le ministre mauritanien des Finances, Isselmou Ould Mohamed M’Bady, a confirmé la réduction de 10% du budget de fonctionnement alloué aux administrations, afin de renforcer l’investissement dans d’importants projets de développement.

Ainsi, les dépenses d’investissement seront portées, en 2024, à un montant de 43,42 milliards d’ouguiya (1 Euro = 40,57 Ouguiya), dont 73% seront financées à travers des ressources propres, contre 41,52 milliards d’ouguiya en 2023.

Dans la même catégorie