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MISE EN ŒUVRE DU PROJET D’APPUI AU SECTEUR AGRICOLE : LA 13E MISSION CONJOINTE NOTE DES PROGRES MAIS DES EFFORTS RESTENT A FAIRE


  12 Juin      64        Economie (20977),

 

Lomé, 12 juin (ATOP) – Les principales conclusions de la 13è mission conjointe d’appui à la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur agricole (PASA) au Togo ont été restituées aux acteurs impliqués le vendredi 7 juin à Lomé. La mission note des progrès dans l’exécution du projet mais des efforts restent à faire pour l’atteinte des objectifs.
Cette rencontre de restitution a été organisée par l’équipe de la mission, en collaboration avec le gouvernement et la coordination du projet. Cette 13ème mission de supervision qui s’est déroulée du 3 au 7 juin a permis d’examiner l’état d’exécution des principales composantes du financement additionnel du PASA par la Banque mondiale (BM) et de formuler des recommandations pour la mise en œuvre des activités. Elle a spécifiquement fait le point des progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet ainsi que les recommandations de la mission d’appui du mois d’août 2018, les résultats obtenus et les indicateurs de performance atteints. Cette mission a également évalué le niveau d’exécution du Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2019, du plan de passation des marchés et de la situation financière du projet par composante et par catégorie de dépenses. Elle a aussi noté les progrès accomplis dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale.
Les conclusions de la mission
Selon le chargé du projet PASA à la BM, Eric Abiassi par rapport à l’avancement global du PTBA de 2019, on note 51,74% d’exécution physique et 26 % d’exécution financière. Au niveau du décaissement, il affirme que des progrès sont de l’ordre de 36,7% contre 14% lors de la dernière mission. Evoquant la mise en œuvre des recommandations de la dernière mission, M. Abiassi souligne que l’on est à 80,64% ce qui n’est pas mauvais mais 100% serait mieux. Concernant les fonds de contreparties, le gouvernement, selon lui, doit faire un effort pour mobiliser le reste de ressources qui s’élèvent à plus de 800 millions de FCFA. S’agissant des progrès par composantes, le chargé du projet PASA à la BM a laissé entendre que pour la première composante qui concerne l’appui aux ESOP, le soutien aux initiatives innovantes, l’appui à la filière café cacao, l’appui à la production halieutique des progrès significatifs ont été enregistrés. « Ainsi pour les ESOP, on a soumis à la transformation, environ 4545 tonnes de riz, 938 tonnes de soja et ça porte le cumul a 15120 tonnes de riz et 3606 tonnes de soja. Le nombre de clients des ESOP qui est un indicateur de résultats est actuellement à 14369 et on a parmi cet effectif 44% de femmes, ce qui est vraiment appréciable. De même le nombre d’emplois permanent est de 94 contre 357 emplois temporaires », a-t-il précisé. A l’en croire, une des activités phares du projet c’est les microprojets, précisant qu’au titre de la 4è vague qui a été lancée, 97 projets ont été soumis pour financement. « Pour ces projets la subvention totale du PASA s’élève à environ 323 millions de FCFA et la contrepartie des promoteurs se chiffre à environ 229 millions de FCFA », a-t-il révélé.
Au dire de M. Abiassi, des conventions de partenariats ont été signées et 69 projets sur les 97 ont déjà bénéficié de la première tranche, 19 sont encours de financement et 9 ont désisté. Pour lui, ce qui est important c’est que les projets déjà financés soient viables et les promoteurs qui seront désormais financés prennent des dispositions pour demeurer en activité après la clôture du projet. Concernant la mise en place des fonds de garantie, il a fait savoir que Orabank et BTCI ont signé une convention avec le projet pour la mise en place d’un fonds de garantie d’environ 500 millions de FCFA qui servirait à appuyer les entreprises agricoles et les promoteurs pour avoir accès au financement. S’agissant des microprojets, M Abiassi a déclaré que lors de cette mission, l’équipe a eu à confirmer la volonté du PASA d’intégrer pleinement le mécanisme du MIFA désormais dans sa stratégie d’intervention. Pour le cas de la filière café cacao, il n’y a pas d’après lui, de problèmes majeurs pour atteindre les objectifs. « La seule inquiétude exprimée par les bénéficiaires c’est le retard dans la livraison des intrants », a-t-il précisé.
Pour ce qui concerne la production halieutique, le chargé du projet PASA à la BM révèle que les progrès ont été faits à ce niveau. A l’entendre, le seul défi dans ce domaine a trait au suivi et à la collecte des informations auprès des fermes piscicoles. « Ces informations sont capitales pour évaluer la rentabilité des projets afin de décider de la poursuite ou non des projets », a-t-il souligné. Parlant de la composante relative à la production animale, il note que le volet santé animale se porte mieux. « Une campagne de vaccination a permis de vacciner 413 milles petits ruminants et 9 millions 165 milles volailles contre la peste des petits ruminants et la maladie de newcastle. Donc sur ce volet le défi c’est de pouvoir survivre au PASA », a-t-il confié. Le 2è volet concerne l’élevage commercial. Pour lui, c’est une activité phare et 305 éleveurs ont été sélectionnés dont plus de 60% ont mobilisé leurs apports personnels et ont été accompagnés dans l’élaboration des accords de promotion. « Sur ce lot, 227 ont déjà eu la première tranche et ont mis en œuvre un certain nombre d’activités », a-t-il mentionné. Pour M. Abiassi, l’idée c’est de pouvoir développer au Togo, un noyau vraiment orienté vers les marchés et aller vers l’étape de la transformation. « C’est pour ça qu’on a prévu dans cette composante, entre autres, la mise en place des entrepôts frigorifiques et les abattoirs pour qu’on puisse avoir une filière d’élevage dynamique », a-t-il dit. D’après M. Abiassi, l’autre point à développer dans le cadre du MIFA, « c’est d’arriver à professionnaliser les éleveurs le long de la chaîne de valeurs ».
Les recommandations
La mission recommande la transmission rapide à la BM pour avis le PTBA de 2019 révisé du projet, le renforcement du système de suivi des marchés des prestataires pour une meilleure exécution de leur contrat. Elle demande également la sensibilisation des structures partenaires en vue de la justification à temps des avances reçues au titre des conventions. La mission souhaite aussi le renforcement et l’amélioration du mécanisme de suivi des bénéficiaires des sous projets au niveau régional surtout en ce qui concerne les aspects de gestion financière et de passation de marchés. Elle appelle en outre à documenter convenablement la mise en œuvre des activités et à accentuer le suivi des anciens et nouveaux bénéficiaires des élevages commerciaux par l’ICAT tout en s’assurant que leur accompagnement est fait pour un meilleur accès au financement.
La mission recommande également un processus de sélection et d’appui au financement des sous projets dans le cadre de la collaboration entre le PASA et le MIFA. Elle demande aussi la mise en œuvre des recommandations liées aux sous projets et aux ESOP et la finalisation du processus de recrutement du consultant. La mission appelle en outre à une documentation convenable de la mise en œuvre des activités de sauvegarde dans les rapports d’activités et la transmission des documents à la BM à bonne date.
Pour la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique, Mme Nèmè Bali le gouvernement accueille favorablement les recommandations de cette mission. Elle a promis que des efforts seront faits pour leur mise en œuvre tout en appelant tous les acteurs à jouer leur partition.

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