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Monnaie unique en zone CEEAC : la nécessité de poser le débat


  29 Novembre      434        Economie (20987),

 

Libreville, 29 Novembre (AGP) – Le débat sur la monnaie commune au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) devient primordial avec des réformes en cours nécessaires aux échanges commerciaux. Tandis que la Communauté économique des Etats Ouest africains (CEDEAO) a pris de l’avance en créant «l’Eco» comme future monnaie.

La problématique du FCFA ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire Ouest africaine), les 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont opté pour la création d’une monnaie unique, baptisée «Eco».

Par contre, rien ne semble évoluer dans l’espace CEMAC (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale) et les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Bien que certains estiment que le débat autour de la monnaie devient inévitable.

C’est le cas au Gabon où le ministre en charge des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Alain Claude Bilié-By-Nzé, lors d’une interview accordée à Gabon24 sur la réforme de la CEEAC, avait indiqué «Qu’il faut pouvoir clairement poser le problème sur la monnaie» au sein de cette communauté.

Il avait, au cours de cette entrevue, estimé que les gouvernements, la communauté internationale, le secteur privé et les intellectuels doivent s’en saisir, pour en faire un véritable débat.

«A partir du moment où l’on parle d’intégration et de libre circulation des biens, il faut que la question de la monnaie arrive sur la table et elle arrivera», avait affirmé le chef de la diplomatie gabonaise.

Ce point de vue a également été soutenu par le président de la commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, à la faveur d’une table ronde de haut niveau organisée le 14 février 2019 à Paris, conjointement avec la Banque de France, l’Agence française de développement (AFD) et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), sous le thème «Quelles politiques monétaires et de change pour un développement durable dans les pays à faible revenu».

Il avait, à cet effet, signifié qu’«A un moment, il faut s’asseoir pour parler du francs CFA et son évolution. Si nous ne le faisons pas, nous risquons d’être confrontés au populisme et aux controverses des acteurs de toutes sortes».

Avec ses 11 Etats membres, la zone CEEAC compte six monnaies différentes. Une situation qui ne facilite pas les échanges commerciaux entre les Etats. D’où l’obligation deprocéder par des monnaies intermédiaires que sont les devises. Alors que l’utilisation d’une monnaie commune rendra plus facile le commerce intra et extra communautaire.

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