Libreville, 20 Juin (AGP) – Certains présidents de clubs évoluant au national foot 1 et 2 n’ont pas pu produire leurs dossiers relatifs aux états de salaires comme arrêté lors de la réunion de concertation, du jeudi 14 juin dernier, entre la Fédération gabonaise de football, l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon et l’association des présidents des clubs professionnels, pour régler les émoluments des joueurs comme demandé par la confédération africaine de football.
La première rencontre s’était très bien déroulée et les différentes parties avaient fait preuve de bonne volonté, dans le but de trouver des solutions au problème des salaires des joueurs impayés, d’autant que la confédération africaine de football (CAF) demandait des éclaircissements à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) au plus tard le 20 juin, au risque de suspendre les équipes gabonaises des compétitions africaines.
Coup de tonnerre lors de la réunion du lundi 18 juin, qui avait pour objectif d’élaborer un document commun, sur l’état des salaires des clubs. Certains présidents de clubs n’ont pas respecté leur parole de la première rencontre, ils n’ont pas pu fournir un document récapitulatif des états de salaires de leurs clubs. Ils ont fait savoir qu’ils n’ont pas eu le temps nécessaire pour regrouper les informations demandées. Chose des plus étonnantes au regard de l’urgence et surtout des attentes des joueurs et membres d’encadrement des clubs.
Selon le Vice-Président de la Fégafoot, M. Ngwa Emane, seuls 5 clubs (sur les 23 clubs des deux divisions) dont l’USB, Oyem AC, FC Akanda, AFJ, Nguen’Asuku ont présenté leurs états de salaires. Il faut dire que, Mangasport, CF Mounana, le Centre Mbérie Sportif ne sont pas concernés par cette situation de salaires impayés aux joueurs, ce sont les bons élèves du championnat professionnel.
Une attitude qu’on a du mal à comprendre, au regard des sanctions qui pèsent sur le football gabonais. A quel moment l’Etat gabonais va-t-il demander des audits dans les clubs qui ont perçu son argent et qui n’ont jamais produit de justificatifs quelconque ?
Dans tous les cas, l’association des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG), dirigée par Rémy Ebanega, œuvrera aux côtés des professionnels du ballon rond pour que les arriérés de salaires, dont il est question, soient payés.
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