Brazzaville, 13 Septembre (ACI) – Le directeur de cabinet du ministère de la santé et de la population, M. Jean Ignace Tendelet, a souligné le 13 septembre à Brazzaville, la nécessité de promouvoir le système de santé efficace, efficient, résilient et responsable en vue de garantir à la population une meilleure santé.
Cette garantie du système de santé efficace passe par l’atteinte, dans ce domaine de la santé, des Objectifs du développement durable (Odd) en 2030 et ceux de l’agenda 2060 pour l’Afrique, a indiqué M. Tendelet, représentant le ministre de la Santé et de la population, M. Gilbert Mokoki, à l’ouverture de l’atelier de validation des données de l’auto-évaluation des capacités du Règlement sanitaire international (Rsi-2005) et de la revue des activités du Plan national de sécurité sanitaire (Panss).
Cet atelier a pour objectif général de présenter les progrès réalisés par le Congo en fonction des indicateurs associés aux 19 domaines techniques du Rsi-2005 et les objectifs spécifiques. Il s’agit de présenter les données renseignées par les parties prenantes sur les capacités de mise en œuvre du Rsi-2005; de valider les données collectées. Renseigner le cadre de résultat du projet Redisse IV; de réaliser une analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et d’élaborer un plan opérationnel du Panss 2020-2024, font également partie de ces objectifs spécifiques.
Faisant partie des 196 Etats signataires du Rsi, la République du Congo à l’instar de plusieurs pays membres de l’Oms, a procédé à son évaluation externe conjointe des principales capacités de la mise en œuvre du Rsi-2005 et à l’évaluation des Performances des services vétérinaires (Pvs), a fait savoir M. Tendelet.
Ainsi, il a été exhorté le gouvernement à renforcer davantage l’ensemble des domaines techniques dont l’objectif est d’identifier les forces et les faiblesses au niveau des systèmes de santé humaine, animale et environnementale à travers les domaines techniques, de prioriser les opportunités, d’améliorer et de faire participer les partenaires actuels et potentiels, afin de cibler efficacement les ressources pour le renforcement des capacités des systèmes sus cités, a-t-il précisé.
Poursuivant son propos, M. Tendelet a précisé que répondre à ces évaluations, le gouvernement congolais a élaboré le présent Plan d’action national de sécurité sanitaire qui s’articule autour de 19 domaines techniques repartis en quatre volets, notamment, la prévention, la détection, la riposte. Ce plan a été examiné et validé par les représentants des différents secteurs et acteurs clés de la mise en œuvre du Rsi-2005.
Le Congo se propose de réaliser l’autoévaluation couplée à une évaluation à mi-parcours du Panss 2020-2024 pour réajuster le plan opérationnel du 2e semestre 2022. Et les résultats de l’autoévaluation interne vont servir à renseigner le cadre de résultat du projet Redisse IV, ajouté M. Tendelet.
Le coût global de la mise en œuvre dudit Plan s’élève à 93.331.747.108. Il est prévu que les partenaires de développement du secteur de la santé aident à renforcer le financement national pour sa mise en œuvre de ce plan.
De son côté, l’organisation mondiale de la santé (Oms) va continuer de coordonner la plate-forme qui va permettre aux partenaires de collaborer pour renforcer les capacités du Rsi-2005 et pour accroître la contribution du Congo à la sécurité sanitaire mondiale, a-t-on appris.
Au cours de cet atelier, les participants ont suivi les présentations des documents, notamment la lecture de termes de références, fait par le Point focal Rsi, le Dr Jean Claude Emeka et la présentation du Plan d’action national de sécurité sanitaire, par le spécialiste de santé au projet Redisse VI, M. Juguel Ganongo Olengoba.