Dosso, 21 Septembre (ANP) – Les examens théoriques entrant dans le cadre de l’Examen Unique de Certification en Santé Session 2024 ont débuté ce samedi 21 septembre 2024 dans les centres d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Zinder et Niamey. Ils seront suivis des épreuves pratiques.
Dans le message qu’il a livré à cette occasion depuis Dosso, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, le médecin colonel-major Garba Hakimi a souligné que cette année, les examens se déroulent dans un contexte particulier pour le Niger qui est à la conquête de sa souveraineté.
Dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Développement Sanitaire et Social successifs, a ensuite rappelé le médecin colonel-major Garba Hakimi, le ministère de la santé publique a expérimenté plusieurs réformes visant à améliorer la gestion des ressources humaines parmi lesquelles figure en bonne place l’organisation d’un examen unique de certification pour toutes les écoles publiques et privées de formation en santé au Niger. Le pays compte actuellement une cinquantaine d’écoles et instituts de formation en santé, répartis dans toutes les régions du pays.
Cependant, malgré cette disponibilité d’établissements de formation, a fait remarquer le ministre de la santé publiques, « nous restons encore confrontés à une insuffisance qualitative des professionnels de santé ».
C’est donc pour remédier à cette insuffisance, a-t-il précisé, que la réforme de l’examen de certification a été entreprise et mise en œuvre. « Cet examen, a notifié le médecin colonel-major Garba Hakimi, est le résultat d’un long processus qui a commencé par la tenue de l’atelier sur l’harmonisation des programmes de formation en juin 2008 à Kollo. Cet atelier marque ainsi la résolution du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales à organiser chaque année, depuis 2011, un examen unique de certification en santé dans les filières de formation initiale suivantes :
– Agent de santé de base,
– Licence en soins infirmiers,
– Licence en soins obstétricaux,
– Licence en biologie médicale,
– Licence en santé environnementale,
– Technicien de développement social ».
Le but poursuivi à travers l’organisation de cet examen, a expliqué le Ministre de la Santé Publique, est de garantir une meilleure santé aux populations en mettant ainsi l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel compétent et motivé et surtout mieux formé.
Tout le processus d’organisation de l’examen est conduit avec la pleine implication du ministère en charge de l’enseignement supérieur, mais également des représentants des établissements publics et privés de formation en santé et du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) à travers une Commission Nationale Multisectorielle présidée par le secrétaire général du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales et huit commissions régionales multisectorielles présidées chacune par les directeurs régionaux de la santé publique, de la population et des affaires sociales.
S’agissant des acteurs externes au système de santé, le médecin colonel-major Garba Hakimi a témoigné toute sa satisfaction pour l’appui apporté afin de garantir la transparence et la rigueur nécessaires à l’ensemble du processus.
Il a, par ailleurs, souligné que toutes les dispositions ont été prises pour que ces examens se déroulent normalement. Dans ce cadre, il a exhorté les évaluateurs à mettre en avant le mérite, rien que le mérite afin de permettre au système de santé de disposer de ressources humaines de qualité, avertissant que des mesures appropriées ont été prévues et seront appliquées pour tout cas de fraudes ou manquements avérés.
En moyenne, a fait savoir le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales, 3.900 candidats sortent diplômés à l’issue de chaque session durant les 5 dernières années. Cette année, ils sont au total 7.151 élèves et étudiants toutes filières confondues dont 71% de filles qui vont compétir pour les épreuves théoriques et à partir du 25 septembre jusqu’au 04 octobre 2024 pour les épreuves pratiques.
A la veille de cette étape combien déterminante pour les élèves, les étudiants et leurs parents, le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a, au nom des plus hautes autorités du pays, félicité tous les membres de la commission nationale, ceux des commissions régionales ainsi que tous les responsables des écoles et instituts publics et privés de formation en santé pour les efforts fournis tout au long de cette année académique afin que les résultats, comme les autres années, soient couronnés de succès.